Comme nous l’avons annoncé dans nos précédents articles, la ville de Kisantu au Kongo Central va accueillir les états généraux des sports du 20 au 24 août 2022 organisés par le gouvernement rd-congolais à travers le ministère des sports et loisirs.
Après les assises de 2008, ces états généraux seront un cadre d’échanges pour déceler les failles dans le fonctionnement du secteur sportif en Rd-Congo. À en croire le secrétaire général aux sports, Barthélémy Okito, 120 délégués prendront part à cet événement dont 66 de Kinshasa et 54 des autres provinces du pays.
Selon Barthélémy, 280 personnes étaient proposées au gouvernement, qui a décidé de réduire le nombre à 120 délégués. « 350 personnes avaient pris part aux états généraux de 2008. C’était à la FIKIN au centre Nganda. On ne savait pas travailler », se rappelle Barthélémy Okito.
Cette année, le comité d’organisation a fait une sélection équitable. Les fédérations, les groupements sportifs, le Sénat, la Primature, le Conseil supérieur de la magistrature, le Comité olympique Congolais, la corporation journalistique, les femmes dans le sport, le comité paralympique, les experts nationaux et internationaux, les mouvements sportifs…tous vont débattre pour sortir le football rd-congolais du gouffre.
« Souvent, c’est seulement les Kinois qui sont retenus pour réfléchir pour tout le monde. Mais, cette fois-ci, les provinces seront aussi présentes. Tous les opérateurs sportifs seront représentés […] Nous invitons les experts de nous amener quelque chose pour développer le secteur sportif en RDC », dit Barthélémy Okito.
« Nous allons nous dire des vérités…»
Pendant quatre jours, les participants pourront réfléchir autour de l’application et les amendements de la loi sportive en vigueur, la politique sportive nationale et le programme national de développement du sport (2022-2024), les infrastructures et équipements sportifs, la formation, la professionnalisation, le financement et la sponsorisation des sports ainsi que les stratégies relatives à la promotion des sports et du fonctionnement des structures d’appui au mouvement sportif.
« Le ministère des sports tient à ce que les avis de tous soient pris en compte. C’est dans cette optique que nous sommes ouverts à d’autres thématiques qui ne sont pas retenus par le comité d’organisation », rapporte-t-il. Et de conclure : « Ces états généraux seront sans complaisance. Nous allons nous dire des vérités. Qu’est-ce qu’il faut faire pour que notre football change d’image ».
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ETIENNE KAMBALA