Le mercredi 3 novembre 2022, l’écrivain, journaliste et enquêteur français, Romain Molina a fait des révélations étonnantes sur les abus sexuels sur mineurs et d’autres pratiques immorales dans le football rd-congolais. Cette enquête fait froid dans le dot et bouge le mouvement sportif et l’opinion publique nationale et internationale.
Depuis la publication de cette enquête qui pointe du doigt Bertrand Maku, Guy Roger Limolo et un réseau des entraîneurs et des secrétaires sportifs, les réactions ne cessent de tomber. Après le ministère des sports et loisirs, la Fédération congolaise de football association – FECOFA -, c’est autour de l’entraîneur principal des Léopards A’ de la Rd-Congo, Otis Ngoma ainsi que le technicien rd-congolais, Florent Ibenge de prendre la parole.
Dans un message sur ses réseaux sociaux très tard dans la journée de jeudi 4 novembre 2022, Otis dit n’avoir pas “un mot suffisamment fort pour qualifier ces crimes et pouvoir adoucir leurs maux ni atténuer les traces indélébiles que ces actes de manipulation mentale et physique auront sur leur vie”.
« J’invite les jeunes à libérer leur parole au sein des commissions d’enquête […] Notre rôle d’éducateur est de protéger nos joueurs et de les rendre meilleurs. Que le voile soit rapidement levé et justice soit faite », déclare cet entraîneur.
« Je suis très favorable que les choses sortent au grand jour »
Dans cette enquête de Romain Molina, l’entraîneur principal de Al Hilal du Soudan, Florent Ibenge avait prêté sa parole. Plusieurs dans le mouvement sportif rd-congolais n’ont pas pris sa réaction d’un bon œil. Il a été lui aussi traité de “prédateur”. Équivoque qu’il a balayé plus rapidement en mettant en garde toute personne qui voudra salir sa réputation.
« Dans l’affaire révélée sur les abus sexuels dans le football congolais, je tiens à dire que je suis très favorable que les choses sortent au grand jour et que les victimes puissent porter plainte afin que les cours et tribunaux puissent agir à l’appui. Preuve que je n’ai jamais eu et que je n’ai pas d’ailleurs, soit dit en passant », nous écrit-il.
« Profiter de ces faits graves pour me salir en insinuant que j’ai défendu ça est ignoble et tient de la méchanceté gratuite voir du désir de nuire assurément. Tout le monde me connaît et connaît mon engagement dans le domaine de l’enfance et de l’épanouissement de tout un chacun et notamment de nos joueurs. Je me réserve le droit de porter plainte à l’avenir », conclut Ibenge.
Puisque ses révélations accablantes font beaucoup de bruits, la FECOFA a mis en place une commission d’enquête indépendante afin de recueillir les informations claires et sanctionner les prédateurs sexuels. Pour dénoncer les prédateurs, un numéro vert qui sera opérationnel à partir du lundi 7 novembre 2022 a été communiqué : +243808371230
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ETIENNE KAMBALA