La projection de la première diffusion en salle du film « Heart of Africa », en français, « Cœur D’Afrique », interviendra ce samedi 15 février 2020 à 18h00’, dans la salle Showbuzz (Kinshasa). L’annonce a été faite ce jeudi 13 février 2020 par le réalisateur de ce film Tshoper Kabambi au cours d’une conférence de presse à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa.
Ce film tourné en trois langues (Anglais, français et lingala), raconte l’histoire de deux missionnaires dont un noir et un blanc qui devraient ensemble construire un orphelinat dans la province du Sankuru en République Démocratique du Congo. De deux races différentes, les deux hommes n’arrivent pas à s’entendre, à cause de ce que l’un pense de l’autre. Au-delà de leurs préjugés, ils ont fini par travailler ensemble et réaliser leur objectif quant à la construction de l’orphelinat.
Après l’avant première projection au Shobuzz, ensuite viendra la première mondiale prévue les 22 et 23 février 2020, à la salle Boboto. « Heart of Africa » sera également projeté à Moanda, Mbuji-Mayi, Katanga, ainsi que dans plus de dix autres pays notamment le Gabon, le Congo-Brazzaville et aux États-Unis d’Amérique.
« Cœur d’Afrique » une belle expérience pour toute l’équipe
A en croire le réalisateur de ce film Tshoper Kabambi, de la préparation à la sortie du film, « Cœur D’Afrique » représente, au-delà des difficultés rencontrées une belle expérience pour tous ceux qui ont concouru à sa réalisation. « Cœur d’Afrique a été une expérience magnifique pour nous, premièrement parce que j’ai eu à travailler avec une équipe complètement congolaise, on a juste fait venir trois acteurs américains. Mais les grands rôles ont été joué par les congolais, à l’instar du rôle principe, occupé par Moyindo Mpongo », a-t-il signifié.
Un projet datant depuis quelques années déjà, « Heart of africa » fait surface après plusieurs scénario et court métrages, qui ont remporté plusieurs prix : « En 2013, j’ai réalisé mon Xème court métrage, intitulé « Mbote », qui a fait un grand succès et a remporté le Prix du meilleur court métrage francophone. C’est à travers ce court métrage, que le monde entier a découvert mon travail et m’a ouvert la voie jusqu’à travailler sur le projet d’un film. Le film dont on parle en ce jour », a rajouté Tshoper Kabambi.
GLODY NDAYA
