« Promotion de l’égalité des sexes, de l’autonomisation des femmes et du développement durable : un engagement pour la femme des médias », c’est le thème retenu pour la 3ème édition de la Foire des femmes des médias qui a ouvert ses portes ce mercredi 9 mars 2022 au chapiteau du collège Boboto à Kinshasa.
Organisée par l’Association congolaise des femmes de la presse écrite – ACOFEPE – et l’Union congolaise des femmes des médias – UCOFEM – , le go de ces assises qui dureront trois jours, a été donné en présence de plusieurs autorités dont le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya mais aussi devant plusieurs professionnels des médias.
Dans son mot d’ouverture, la représentante de l’ACOFEPE et de l’UCOFEM – Grâce Ngyke a relevé les prouesses de cette foire depuis la première édition jusqu’à la troisième. « Si les deux dernières éditions de la Foire des femmes des médias avaient institué une véritable plateforme d’échanges, de discussions et de partages portant sur le leadership féminin dans les médias, l’amélioration de la qualité des contenus médiatiques ainsi que la promotion des compétences des femmes évoluant dans l’espace médiatique congolais, cela à travers les pannels organisés à cet effet, cette dynamique malgré le contexte sanitaire exceptionnel, a eu à fédérer les femmes journalistes de divers médias congolais qui à l’occasion, ont ouvert des stands d’exposition qui leur ont permis d’interagir avec les visiteurs de la foire », a-t-elle déclaré.
Et de rajouter : « Mais aussi, elle a permis à ces professionnelles de la communication de parler de leur véritable rôle de vecteur d’information dans la sphère médiatique congolaise et étrangère. Ce faisant, les médias contribuent à marquer le processus de socialisation par les manières dont ils décrivent, interprètent les évènements de la vie publique ».
Par ailleurs, Grâce Ngyke a souligné que le thème choisi s’inscrit dans la suite logique du leadership féminin prôné par les autorités.
« La Foire des femmes des médias est une activité organisée à l’occasion de la commémoration de la journée internationale des droits des femmes célébrée le 08 mars de chaque année. C’est pourquoi, elle réunit non seulement les professionnelles des médias, les organisations des défenses de promotion de la liberté de la presse, des droits des femmes dans les medias, mais aussi des institutions publiques », a déclaré Grâce Ngyke.
Et de poursuivre : « Le thème retenu pour cette troisième édition de la foire des femmes des médias s’inscrit dans la suite logique du leadership féminin impulsé par les autorités politiques de la Rd-Congo dans le souci de parité homme-femme. Dans un sens plus large, ces assises visent non seulement à promouvoir l’égalité des sexes mais surtout à contribuer à l’inclusion sociale et à l’égalité des chances des femmes de médias dans la profession ».
Louant cette initiative, le ministre Patrick Muyaya a souligné l’importance de l’autonomisation de la femme. « L’autonomisation de la femme est une dynamique de transformation à travers laquelle la femme, un des deux piliers de la société avec l’homme évidemment, est libérée de différents obstacles qui la maintiennent dans les différentes conditions d’inégalité et de dépendance. Cela passe notamment par l’accès pour elles aux ressources nécessaires pour ses besoins et au développement de son potentiel. Un développement personnel qui lui donne les capacités de décider sur son être et sur son avenir et enfin l’émergence d’un environnement social favorable qui lui permettra de prospérer », intervient-il.
Et de renchérir : « D’un autre côté, le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures et ils se fondent généralement sur trois piliers qui sont l’équité sociale, l’efficacité économique et la qualité environnementale. Il répond à la question de comment exploiter les potentialités naturelles, sans perturber notre écosystème, mobiliser les ressources économiques pour garantir le niveau de vie favorable à tous sans exception à travers une redistribution équitable des richesses sans hypothéquer l’avenir radieux de notre progéniture ».
Après ces mots d’ouverture, s’en est suivie la première table ronde dont les différents sous-thèmes étaient notamment : « Etat de lieu sur les problématiques de la lutte contre le changement climatique en RDC » , « l’importance de la femme dans le changement climatique » et enfin « rôle de la femme des médias dans la couverture médiatique des questions climatiques et partage d’expérience ».
Rappelons que ces assises vont du 09 au 11 mars 2022 et prévoient des tables rondes, expositions dans les stands, networking et animation.
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GLODY NDAYA