Art de la rue imitant les instruments de musique avec la bouche, le beatbox est un langage universel popularisé grâce au mouvement hip-hop.
En Rd-Congo, bien que l’univers du human beatboxing demeure un chantier, plusieurs artistes ont fait de cet art une culture même s’il avance à pas feutrés.
Kratos Beat, l’un des meilleurs beatboxers rd-congolais, explique la situation du beatbox au pays. Pour lui, il est évident que la situation de cet art de la rue au Congo est tendue étant donné qu’il est sous-estimé. « En RDC, cette expérience a du mal à évoluer parce qu’elle est sur côté », souligne-t-il.
Dans un pays où le mouvement hip-hop occupe une place de choix, le Beatbox fait du surplace. Ce qui justifie d’ailleurs l’absence des festivals pour valoriser cet art de la rue. Pourtant, Kratos Beat assure avoir tenté le coup mais en vain. Mais il reste optimiste dans l’avenir. « J’ai crois que dans les jours à venir, il y aura un festival qui va promouvoir cette discipline de la musique urbaine », ajoute-t-il.
L’éclosion du Beatbox en Rd-Congo nécessite non seulement une volonté accrue mais surtout des espaces d’expressions aux jeunes leur permettant d’éclore. Un art de la rue à mettre à profit.
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JEMIMA MUKUNA