Dans la musique urbaine depuis les années 90, le chanteur-rappeur rd-congolais Alesh a fini par briller se révélé mondialement depuis 2017 à travers une série de singles qui l’ont permis à asseoir son style et à construire graduellement sa notoriété.
Au cours d’un entretien exclusif accordé à notre rédaction, King’Lesh nous a dévoilé les contours qui jadis, bloquaient son explosion musicale. Le chanteur urbain a vu le bout du tunnel en 2017 avec le succès de la chanson « Oza Motema mabe » qui avait un caractère engagé et politique.
« Mes remises en question artistique sont les causes principales de cette explosion et le changement substantif que j’avais apporté à la pratique de ma musique. C’est-à-dire, quelques distances que j’avais décidé de prendre avec le rap pur et de faire une variété, m’orienter vers une musique à la fois électro et afro », a-t-il expliqué.
Et de rajouter : « Je pense également que la deuxième raison, c’est le changement de langue parce qu’avant j’ai rappé beaucoup plus en français et en anglais. Ces deux langues poussaient mon art à être beaucoup plus élitiste et restreignait le champ des personnes qui pouvaient capter mon message. A partir du moment où je me suis décidé de chanter pour les rues congolaises, j’ai commencé à chanter en lingala et les congolais ont capté le message et se sont identifiés à ce que je disais ».
De 2017 à ce jour, Alesh a retrouvé sa place dans la scène urbaine rd-congolaise avec une discographie qui compte huit morceaux et cumule plus d’un million de vues sur YouTube sans compter des streams. Actuellement, l’artiste est aux derniers réglages de son prochain album « Mongongo ».
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ETIENNE KAMBALA