Reçu par le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya, le secrétaire général de l’ONG Journaliste en danger – JED -, Tshivis Tshivuadi s’est réjoui de leurs échanges au sujet de la sécurisation des journalistes dans les provinces sous état de siège.
Cette rencontre en présence du porte-parole de l’état-major général des FARDC, le général Kasonga a eu lieu ce mardi 7 septembre 2021 dans son cabinet de travail.
« Nous avons tenu une séance de travail sur demande du ministre de la communication. Nous avons parlé de la situation de la liberté de presse, plus précisément ce que nous considérons comme la dégradation de la situation sécuritaire de journalistes, surtout à l’Est du pays dans les provinces sous état de siège », a indiqué Tshivis Tshivuadi, Président de Journaliste en danger. Dans une conférence de presse tenue récemment à Kinshasa, cette organisation de défense de journalistes a dénoncé ce qu’elle considère comme indifférence.
C’est ainsi qu’au cours de cette séance de travail, toutes les parties prenantes ont examiné la possibilité de mettre en place un mécanisme national de protection de journalistes durant cette période d’état de siège pour assurer leur sécurité.
JED a aussi proposé de créer une plateforme d’échanges entre les journalistes et les points focaux qui peuvent se retrouver au niveau de services concernés par la sécurité de journalistes pour échanger des informations et aussi voir comment prévenir de cas d’atteinte à la liberté de la presse. Ils vont non seulement étudier les voies et moyens sur comment protéger les journalistes, mais aussi prévenir contre les cas d’impunité de certaines personnes tout à fait identifiables qui constituent une menace pour les journalistes.
Par ailleurs, le ministre Muyaya a rassuré du soutien du gouvernement qui est aussi préoccupé par ce dossier. En trois mois, trois journalistes ont été assassinés et chaque jour JED reçoit des alertes de journalistes qui font objet de menaces de mort.
RÉDACTION