En marge de la tenue des états généraux de la presse prévus dans les prochaines semaines à Kinshasa, le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya a accordé une audience au professeur émérite Malembe Tamandiak, fondateur et premier directeur général de l’Institut supérieur des techniques de l’information –ISTI- actuel -IFASIC – pour échanger autour des préparatifs de ses assises et de sa réussite.
« Le ministre a voulu entendre mon point de vue en tant que l’un de plus vieux journalistes encore en vie. Je l’ai félicité et je l’ai encouragé pour l’initiative qu’il a prise celle d’organiser les états généraux de la presse et de la communication », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Vous savez dans l’histoire de notre pays, les premiers états généraux ont été organisés en 1995 par l’ISTI, aujourd’hui IFASIC. Je pense que nous devons faire le bilan, si nous avons atteint les résultats escomptés ou pas. Concrètement, nous n’avons pas obtenu les résultats et la situation de notre presse ne fait que s’empirer. Les conditions matérielles dans l’exercice de notre profession s’aggravent. La qualité de journalistes et des informations diffusées ne rencontrent presque pas la volonté de la cité. En gros, les professionnels de médias ont des problèmes sur le plan de l’éthique et de la déontologie, et tous ces maux ont retenu l’attention du ministre qui tient à ce qu’on en débatte au cours ce grand rendez-vous de la presse ».
Pour une presse professionnelle. Le professeur Malembe souhaite vivement qu’à l’issue de ces états généraux, les journalistes congolais soient réarmés afin qu’ils prennent conscience de leurs différents rôles dans la société.
« Mon vœu est qu’après ces assises que les journalistes soient au centre de tout pour que nous construisions notre société dans la paix et dans la justice. Il faudrait que le journaliste joue son rôle principal et éminent qui est celui d’éclairer de la nation et vous verrez que le taux de dérapage sera revu à la baisse, et ensemble, nous constaterons le nouveau décollage journalistique dans notre pays », a émis le professeur Malembe.
Quant à sa participation, le doyen Malembe Tamandiak estime qu’il doit encore réfléchir, mais son plus grand désir est la tenue de ces états généraux dans les normes professionnelles et l’application effective des conclusions pour un Congo nouveau.
MYRIAM NZEKE