L’espace médiatique rd-congolais est secoué. Le célèbre radio onusienne appréciée par tous les rd-congolais et appelée « Okapi » fermerait bientôt. Selon nos sources, la très haute hiérarchie de cette station émettrice à partir de Kinshasa tient à supprimer plusieurs postes pour des raisons que le personnel ignore jusque-là ou à supprimer carrément cette radio du monde des médias en Rd-C.
Les hauts responsables de cette radio seraient d’accord pour payer les décomptes finaux à tous les cadres et agents qui sont concernés par cette mesure. « Okapi », la radio de la paix, la radio de la pacification, la radio de l’unité, la radio de la consolation… Du nord au sud, de l’est à ouest, elle informe tous les rd-congolais et va même au-delà des frontières de la République Démocratique du Congo.
Qui ont donc poussé le nouveau secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Antonio Gutteres et son représentant légal Maman Sindikou à cette décision, à trois mois des élections en Rd-C ? Quelle est cette autre radio qui remplacera la fiable « Okapi » ? Où est passée la fondation Hirondelle? Hirondelle proche de l’Okapi. « Okapi », animal rare, rien qu’en Rd-Congo ne serait sacrifié. Qui peuvent sauver cette radio-animale, professionnelle et honnête ? Son média en ligne ou site Internet est devenu l’agence de presse des journalistes rd-congolais et d’ailleurs. « Okapi » !
New-York et Genève ressaisissez-vous. Plus de 80 millions de rd-congolais dépendent de ce média. Des vies sont repêchées grâce à cette station. Les rd-congolais –professionnels des médias ou pas souhaitent voir cette radio existait jusqu’à la mort ou à la dislocation des Nations Unies. « Tant que cette organisation vivra, les cotisations de ces membres pourront financer cet organe de presse et payer le personnel. Que ce programme ne s’efface pas », a déclaré un kinois.
15 ans après sa création, la radio Okapi veut faire ses adieux aux rd-congolais qui n’ont pas encore retrouvé la Paix comme ils le souhaitent. La radio serait menacée par le réchauffement climatique.
MIRIAM NZEKE