Le Comité de l’Union des footballeurs du Congo – UFC – a tenu sa première assemblée générale ordinaire sous l’ère Hérita Ilunga le vendredi 3 juin 2022, dans la capitale rd-congolaise, Kinshasa.
Durant cette assemblée, l’UFC a résumé en 9 points les activités réalisées durant la première année du mandat d’Hérita Ilunga en présence du président de la Ligue nationale de football – LINAFOOT -, Bosco Mwehu. Ce syndicat des footballeurs rd-congolais a contribué à l’enquête sur le salaire des footballeurs, à la sensibilisation des joueurs sur le fond FIFpro, à la campagne sur la résolution de transfert des joueurs ainsi qu’à la sensibilisation sur les matchs truqués et la valorisation du football féminin.
« L’année écoulée, il y a eu de choses que nous avons essayé de mettre en place. Je pense que nous avons réussi dans ce domaine de l’accompagnement des joueurs. Nous voulons faire davantage à nous approcher des joueurs, des clubs…, pour pouvoir trouver les meilleurs solutions afin d’accompagner nos membres, les joueurs », a déclaré Hérita Ilunga – président de l’UFC-.
Et d’éclairer l’option : « Il n’y a aucune dislocation au sein de l’UFC. C’est vrai, il y a certaines directions où nous nous sommes opposés mais l’UFC est et restera une famille ». Ilunga a aussi renchéri sur le combat de l’UFC : « Nous sommes financés par la FIFpro. Nous voulons arriver à une autonomie permanente. En RDC, il n’y a aucun écosystème, pas des partenaires financiers qui sont investis dans le football. Nous devons travailler ensemble et donner confiance à tous ces investisseurs afin qu’ils viennent apporter leur force au football ».
La situation économique du pays n’aide pas les footballeurs !
Présent à ces assises, le président de la LINAFOOT, Bosco Mwehu a reconnu les missions de son organe dans le cheval de bataille de l’UFC : « J’ai été intéressé sur le point qui évoque les contrats que les joueurs doivent signer avec leurs clubs. Ça fait 4 ans que nous sommes à la LINAFOOT, parmi les missions qui nous ont été assignées par la FECOFA c’est entre autres que nous sécurisions les joueurs par la signature des contrats. À chaque reprise du championnat, nous avons tous de correspondances que nous adressons aux clubs. Ils nous envoient les contrats qu’ils signent avec les membres de leurs équipes ».
Dans un pays où la loi sportive peine d’être appliquée, Bosco Mwehu pense que le gouvernement a une part dans l’autonomisation du football rd-congolais : « Je comprends que ce n’est pas facile compte tenu de la signature macroéconomique de notre pays. Mais je pense qu’on peut faire mieux par la volonté que nous allons bouger les choses en amenant le gouvernement à améliorer la politique du pays pour permettre aux sponsors de revenir dans le football et avec cela, nous pourrions améliorer les conditions de vies des clubs et aussi des joueurs ».
Rappelons que l’UFC est l’unique organisation des footballeurs rd-congolais représentant les intérêts de près de 500 footballeurs professionnels rd-congolais.
ETIENNE KAMBALA