Depuis le procès de 100 jours qui découle d’une enquête de l’Inspection générale des finances – IGF -, plusieurs politiques et hauts placés dans les institutions publiques rd-congolaises sont derrières les barreaux pour corruption et mauvaise gestion des fonds.
Les arrestations et interpellations tombent dans tous les secteurs. Cela devient inquiétant pour la population rd-congolaise et les acteurs (sportif, culturel, politique, économique, numérique,…) qui sont lassés parce qu’ils ont du mal à émerger et à s’épanouir d’autant plus que les autorités s’emparent de la très grande partie du budget pour leurs affaires personnelles.
Juriste de formation, député national et responsable sportif, Guy Mafuta sollicite à ce que les sanctions infligées à l’endroit des politiques et autres cadres occupants des hauts rangs dans la société. Selon lui, ils sont sensés faire preuve d’exemplarité et probité morale plus que le congolais lambdas.
« Les sanctions doivent tenir compte non seulement de la qualité, mais aussi du rang qu’occupe l’auteur de l’infraction. Il n’est pas normal que l’on inflige la même sanction à un politique ou un haut cadre dans la société et à un congolais lambda. Pour certaines fonctions, la probité morale et l’exemplarité sont des exigences », a-t-il expliqué le jeudi 13 mai 2021 lors du débat général sur la proposition de loi modifiant et complétant le code pénal présentée par le député Lucain Kasongo à l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, Guy Mafuta estimé que la modification du code pénal doit se faire dans un cadre globalisant. Il a suggéré à l’Assemblée nationale d’organiser un séminaire avec des experts pour examiner de manière approfondie la question, car plusieurs aspects de ce code sont à revoir.
ETIENNE KAMBALA