La société d’administration des droits d’auteur du Congo – ADACO – a organisé ce lundi 14 septembre 2020, une conférence-débat sur la problématique des droits d’auteur en Rd-Congo, à l’Académie des beaux-arts à Kinshasa.
Sous le thème : « La problématique des droits d’auteurs en RDC », ses assises étaient très fructueuses en partagent d’expériences sur cette Journée africaine des droits d’auteur. Le directeur général de l’Académie des beaux-arts, Henri Kalama Akulez pense que la libération du secteur des droits d’auteur permet d’avoir une vraie concurrence qui mènera à l’exercice d’un travail de qualité.
« Pour nous, réfléchir sur la possibilité d’une multiplicité de sociétés de gestion des droits d’auteurs, c’est re-penser les mécanismes de collecte et les critères de répartition de ces droits. C’est jauger la structure de ces sociétés en terme de réponses qu’elles offrent à ses adhérents en quête de la protection de leur propriété artistique et intellectuelle. C’est également ouvrir ce secteur à une concurrence loyale, à une gouvernance transparente susceptible de pousser les sociétés des droits d’auteur à une recherche de qualité et d’excellence dans leur organisation », a dit Henri Kalama dans son speech devant les conférenciers.
Selon Henri Kalama, l’organisation de cette conférence-débat doit être un plaidoyer auprès de la population et aux décideurs politico-éconimiques sur la problématique des droits d’auteur.
« Pour atteindre les résultats escomptés, cette Journée africaine des droits d’auteur doit être une occasion propice de sensibilisation et de formation de l’opinion nationale sur l’importance capitale d’une coordination efficace du droit d’auteur afin d’assurer la substance des créateurs et stimuler la croissance économique. Cette journée soit donc être un plaidoyer auprès des opérateurs politiques et économiques, ainsi qu’auprès de nos populations, sur le droit de rémunération des auteurs pour l’exploitation de leurs œuvres », a renchérit Henri Kalama.
Notons que les participants à cette conférence ont demandé aux organisateurs de réfléchir sur comment programmer une autre date afin d’achever d’autres points qui n’ont pas été brossés en profondeur au cours de cette première rencontre des militants aux droits d’auteur en Rd-Congo.
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ETIENNE KAMBALA, depuis l’ABA