La coordination estudiantine de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication – IFASIC – a rendu un vibrant hommage à ses ressortissants nommés par le Chef de l’État dans différentes institutions et entreprises publiques de la République. C’était lors d’une cérémonie digne de ce nom organisé le vendredi 2 décembre 2022 à l’espace Professeur Malembe Tamandiak, au sein de l’Institut.
En présence des professeurs, du corps scientifique, des étudiants mais surtout du ministre de la communication et médias, il était question de faire la présentation de ces différents nominés qui ont été élevés en dignité par le Chef de l’État, avec des postes importants notamment au sein de la Radio télévision nationale congolaise, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication – CSAC -, de la CADECO, du FPC et du territorial.
« Le comité de gestion de l’Ifasic a jugé bon aujourd’hui, le 2ème jour du mois de décembre, de vous recevoir pour vous rendre hommages mérités, vous qui venez d’être élevés au rang. Vous allez désormais occuper les locaux. Nous vous considérons comme des élites, les anciens de notre Alma mater. Vous êtes devenus comme des livres qui livrent des connaissances. Nous vous rendons l’hommage et l’éloge. Vous le méritez », a fait savoir le recteur de l’IFASIC, le professeur Jean Marie Kwambayi.
De son côté, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya a martelé sur le changement de narratif autre fois énoncé, dans le secteur médiatique rd-congolais. « La dernière fois que j’étais ici j’avais parlé du changement de narratif. Ce changement n’était pas simplement des mots que nous avons énoncé. Ce changement se matérialise aujourd’hui par ces personnes qui sont devant vous. Parce qu’ils ont été choisis justement parce que nous devons faire des changements ensemble », a-t-il dit.
Et de rajouter : « Aujourd’hui pour parler par exemple de la télévision nationale, vous avez des formateurs qui sont là-bas, qui verront dans quelle mesure faire le pont entre la principale université qui forme les professionnels des médias et la télévision nationale pour nous assurer que nous avons un pont qui va nous conduire vers le rajeunissement. Ce n’est pas seulement la RTNC mais aussi le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication parce que fort malheureusement, notre métier est particulièrement infecté avec tout ce qui est apparu comme nouvelles technologies. Mais nous pensons que les professionnels qui seront représentés dans ces structures, pourront distinguer le vrai du faux pour que seuls les journalistes les mieux formés puissent apporter la vrai information, vérifiée ».
Il a par ailleurs attiré l’attention de la jeunesse à bien profiter du temps passé sur le banc de l’école. « C’est ici le lieu d’encourager les jeunes de croire que le temps que vous passez ici, aussi petit qu’il puisse être, est un élément qui vous amène vers la grandeur », a-t-il insisté.
Après ces mots de circonstance, s’en est suivi la présentation de différents nominés selon leurs structures respectives. Face à ces hommages, les nominés présents à la cérémonie n’ont pas manqué, par l’entremise du professeur Adolphe Voto, d’exprimer leur reconnaissance face ce geste de la coordination estudiantine.
« Nous sommes très honorés, nous sommes très touchés par cette marque de sympathie de notre source, comme on le dit notre maison mère. Nous sommes fiers d’être de l’IFASIC, nous sommes fiers de nos maîtres. La rencontre d’aujourd’hui démontre que l’IFASIC est un état d’esprit », a-t-il fait savoir.
Un hommage à Kasongo Mwema
Lors de cette cérémonie, il était également question de rendre hommage à Tharcisse Kasongo Mwema, autre fois président du conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse, décédé le 12 novembre 2022, à l’âge de 70 ans.
Une occasion pour le secrétaire général de l’IFASIC, Hartur Yenga de relater les bons moments passés ensemble avec le feu Kasongo Mwema, sans pour autant alourdir le côté festif de la cérémonie. « Je prends la parole en ce cadre solennelle en m’inspirant de la célèbre prière du chanoine Henry Scott Hollande, sermon sur la mort. Un anglais d’origine nous disait : » Death IS nothing at all » traduit en français « La mort n’est rien ». Cette prière a été attribuée malencontreusement au poète français Charles Péguy mais était plutôt une prière prononcée le 15 mai 1910 en la cathédrale Saint-Paul de Londres lors des funérailles du roi Édouard VII. « La mort n’est rien : je suis seulement passé, dans la pièce à côté. Je suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions l’un pour l’autre,nous le sommes toujours », a-t-il dit.
Et de poursuivre :« Le vieux Mwema était un homme bien qui rassemblait, qui a formé, qui a inspiré plus d’un parmi nous et qui a influencé des générations. Mon propos de ce jour sera juste de retracer cet homme multiple, du journaliste, producteur, professeur et porte-parole du haut sommet de l’État. Je vais vous parler de ce qui me reste de ma rencontre avec un homme catholique, il est formateur, journaliste, professeur et homme de foi ».
Lire aussi :
GLODY NDAYA