La deuxième réunion ordinaire du comité national de migration vers la télévision numérique terrestre – CNM/TNT – s’est tenue ce lundi 26 juillet 2021 au ministère de la Communication et médias à Kinshasa et présidée par le ministre Patrick Muyaya Katembwe.
Plusieurs ministres concernés sur cette question ont pris par à ces assises notamment Daniel Asselo Okito Wankoy (Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières), Aimé Boji (Ministre d’Etat, ministre du Budget), Christian Mwando (Ministre d’Etat, ministre du Plan), Gilbert Kabanda Kurhenga (Ministre de la Défense et anciens combattants), Augustin Kibassa (Ministre de PTNTIC), Onyege Nsele (Vice-ministre des finances), Catherine Katumbu Furaha (Ministre de la Culture, arts et patrimoine), Julien Paluku (Ministre de l’industrie), Onyege Nsele (Vice-ministre des finances) ainsi que Guylain Nyembo (Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi) et Jean-Jacques Otshudiema (Coordonnateur National du Comité National de la Migration vers la Télévision Numérique Terrestre en RDC).
Ensemble, ils ont évalué le processus de migration de la télévision analogique à la télévision numérique terrestre lancée depuis 2014 dans ce pays continent.
Après cette deuxième réunion, les ministres concernés mettront à la disposition de celui en charge de la migration, les noms des experts qui prendront part à une série de réunions qui permettra à la République Démocratique du Congo de se rattraper par rapport au calendrier de l’Union internationale des télécommunications – UIT -.
À ce jour, seules 9 villes de la Rd-Congo sont connectées sur 54. La rencontre de ce lundi 26 juillet a également permis au gouvernement rd-congolais de répertorier les réels besoins qui faciliteront à sa population d’accéder à la TNT. Le ministre Patrick Muyaya renseigne que les besoins se présentent en terme de décodeurs et de fréquences pour connecter les 45 autres villes restantes.
Avec son collègue de PTNTIC, Augustin Kibassa, ils soulignent que la RDC tient à honorer son engagement auprès de L’IUT pour éviter des sanctions dans l’avenir.
« Il y a des sanctions prévues à l’endroit des pays qui traînent encore à migrer vers le numérique. Lorsqu’un pays voisin saisit l’Union internationale des télécommunications pour un cas d’interférence entre un signal analogique nommé RDC et son signal numérique, nous serons obligés d’honorer les pénalités », a dit Augustin Kibassa.
Il convient de signaler que les fréquences qui resteront libres serviront aux télécommunications spécifiquement dans le déploiement de la 4 et 5G.
L’urgence s’impose. Muyaya conclut en ces mots : « Contrairement aux années précédentes, cette année, nous aurons plusieurs réunions au niveau de nos experts et à notre niveau ».
RÉDACTION
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