Rôle de l’artiste dans la recherche de la paix, c’est la matière retenue pour cette discussion qui a mis face à face, l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo et les artistes de la République Démocratique du Congo représentées par ceux de Kinshasa qui ont tenu à marquer leur présence en cette importante rencontre qui témoigne la valeur que l’église catholique accorde aux artistes.
La présence en cette réunion qui d’ailleurs a débuté par la prière, témoigne combien les artistes congolais sont prêts à soutenir l’église à travers des activités artistiques et culturelles, comme l’a souligné le patron de Zaiko Langa qui a eu le privilège du mot de circonstance. Jossart Nyoka Longo, ce fervent catholique, a profité de l’occasion pour rappeler à ses collègues artistes de ne pas hésiter d’entrer en contact avec l’église.
» Kinshasa, teleme ongenge na mwinda mwa Kristu « , est la seule chanson qui a émaillé ces échanges. Laquelle chanson avec multiples couplées, a servi d’introduction à son compositeur Monseigneur l’archevêque qui a débuté son adresse par le livre de genèse 1,1 pour parler du premier artiste, le créateur du ciel et de la terre avant d’évoquer, ensuite, Genèse 1,26-28 où Dieu après avoir créer l’homme à son image, l’envoya en mission.
Laquelle recommandation donne la force à l’homme de continuer le travail du créateur, celui de transformer son milieu tout en respectant les principes. Ainsi, l’artiste est appelé à être très attentif face au rôle qu’il est appelé à jouer dans la société qui renvoie à l’assemblage d’hommes qui sont unis par la nature ou par des lois.
Plusieurs artistes rd-congolais étaient présents notamment Tshala Mwana, Papa Lutumba, Lambio Lambio, Mbilia Bel, Montana Kamenga, Fiston Saï Saï, Reddy Amissi, Verckys Kiamuangana, Maître Lema, Brain Tshibanda, Yoka Lye Mudaba, Jossart Nyoka longo et Paul Balenza.
Le Cardinal a rappelé aux artistes que dans la société il y a de ceux là qui ont une très grande influence sur les autres car ils sont suivis dans les médias à cause de leur art, ce métier lié à la beauté. Il n’a pas tenté de définir l’art à cause de son ambiguïté également de tenter une définition concrète et véridique quant à l’artiste, mais l’on peut juste dire qu’on retrouve dans les beaux-arts.
En bon père de famille, ce grand pasteur de l’église catholique a exhorté les artistes à la culture de la paix entre eux qui sont les miroirs de la société et les a suggéré à penser à un mutuel pour venir en aide aux nécessité et encourage de ce fait ces artistes qui déjà, viennent en aide à leurs collègues en cas de détresse.
Il a officiellement annoncé à l’assistance, le lancement de l’aumônerie catholique pour la culture, cette œuvre qui entend évaluer le patrimoine catholique. Il a rassuré ces derniers à ne pas hésiter à faire des propositions à cette œuvre catholique pour la culture. Ces propositions seront étudier et analyser afin d’envisager leur mise en oeuvre.
Peu avant de chuter, Laurent Monsengwo a lancé un message spécial à chaque catégorie d’artistes. Aux peintres de se souvenir de l’arc en ciel, aux architectes de se souvenir de l’arche de Noé, aux graphistes de se souvenir de la table de commandements, aux musiciens de se souvenir des anges lors de la nativité, aux danseurs de se souvenir de David, aux littéraires de se souvenir de la bible, aux modélistes de se souvenir des feuilles qui ont servi d’habits à Adam et Eve pour ainsi coudre des habits honore Dieu et ainsi de suite. De la quintessence de ses appels adressés spécialement à chaque discipline artistique, le message clé est d’offrir à la société la possibilité de devenir toujours meilleur à travers leurs œuvres qui doit nécessairement honorer Dieu.
BLAISE PUALA