Dans une correspondance signée par son rapporteur Chantal Kanyimbo, dont une copie est parvenue à notre rédaction, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication – CSAC – rappelle aux opérateurs du secteur de l’audiovisuel rd-congolais leurs obligations de produire des contenus de qualité respectant la répartition de temps d’antenne telle que fixée dans le cahier des charges édicté par le gouvernement rd-congolais.
Selon un constat fait lors d’une étude comparative menée par le CSAC, il existe actuellement une explosion spectaculaire du nombre des médias opérant sur TNT. Ces chaines, sont passées de 60 en 2020 à 240 en 2022 et la plupart d’entre elles n’ont pas respecté la procédure fixée dans la loi organique du CSAC.
Cette loi oblige les opérateurs à obtenir d’abord un avis conforme du régulateur avant de commencer l’exploitation dans le secteur de l’audiovisuel de la Rd-Congo. À en croire la correspondance, 40% seulement de ces médias ont respecté les conditions légales.
Par conséquent, ces éditeurs de programmes hors normes n’ont pas signé le cahier des charges qui les astreint à produire des programmes diversifiés afin de remplir les missions fondamentales des médias qui sont celles d’informer, de former et de détendre. Sur ces 240 chaînes, 138 sont des chaînes commerciales soit 58% ; 48 sont confessionnelles soit 20% ; 29 sont communautaires soit 12% ; 22 sont thématiques soit 9% et 3 sont publiques soit 1%.
Sur ce, le régulateur rappelle à ces chaînes leurs obligations de couvrir tous les secteurs de la vie, notamment la promotion de la culture nationale, les programmes destinés à la jeunesse, les enjeux de l’environnement, les questions économiques, etc, telles que fixées dans le cahier des charges édicté par le gouvernement rd-congolais.
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GLODY NDAYA