« Soutenir une économie créative à fort potentiel pour une croissance inclusive », est le thème d’une étude qui a fait l’objet d’un atelier de restitution, ce lundi 18 novembre 2019 dans la salle Père Boka de Cepas, à Kinshasa Gombe.
Le but de cet atelier était de faire la restitution de l’étude sur les entreprises culturelles et créatives en RDC.
Rédigée par deux consultants, dont le Professeur Nzeza Bunketi Buse Ribio, résidant en République Démocratique du Congo et Luc Mayitoukou du Sénégal, cette étude rend compte à l’opinion, des éléments essentiels qui dessinent à grands traits les contours des industries culturelles et créatives de la Rd-Congo.
Menée dans trois provinces de ce pays continent notamment à Kinshasa, au Haut-Katanga (Lubumbashi) et au Nord-Kivu (Goma), cette étude vise aussi à mieux cerner sur base de cas concrets, le potentiel, mais également les obstacles au déploiement des acteurs culturels et des créatifs en RDC.
Co-auteur de cette étude, le Professeur Nzeza Bunketi pense que le secteur des industries culturelles rd-congolaises, a du potentiel, mais qui necessite un encadrement et un soutien efficace. « C’est un secteur qui a du potentiel. Donc il y a un fort potentiel de création de richesse, de circulation des capitaux, mais qu’il faudrait vraiment suivre de près, encadrer et soutenir », a-t-il déclaré.
De l’avis du Professeur Nzeza, c’est le secteur de la communication et de l’événementiel qui s’est montré beaucoup plus prometteur au cours de cette étude, car selon les études, c’est le secteur qui a le chiffre d’affaires le plus élevé; suivi du secteur des médias et du numérique qui pointe à l’horizon malgré sa position au bas du classement et qui pourra grimper avec le temps.
Selon les récipiendaires, cette étude a donné des résultats tels que la communication événementielle et audiovisuelle s’avèrent très prometteurs avec un échange au niveau régional dans ces trois villes. Dans l’ancienne Katanga, le secteur minier soutient le secteur des industries culturelles et créatives. Toujours dans les résultats de cette analyse, il y a des métiers spécialisés en audiovisuel et dans le cinéma qui manquent d’experts et nécessitent des formation ou des recyclages.
Il sied de préciser que cette étude a été soutenue par deux structures belges notamment Africalia et 11.11.11 qui s’intéressent à la culture et qui veulent découvrir davantage le potentiel du secteur culturel rd-congolais. Et le choix de ces trois villes se justifie par le fait qu’il y a un dynamisme socio-culturel et économique.
TRESOR TSHINKUNKU