Incroyable mais vrai. A Kinshasa, capitale de la Rd-Congo, les putes oeuvrant le long de l’avenue des Forces armées (ex-Haut commandement), s’offrent le luxe de transformer les locaux du secrétariat général aux arts en chambre d’hôtel où elles reçoivent leurs clients.
Ce constat a été fait par les équipes d’Eventsrdc.com qui, depuis un moment, rencontrent ces prostituées après avoir pris part à des activités culturelles à l’Institut Français de Kinshasa (Halle de la Gombe).
Sans gêne, ces putes négocient avec des potentiels clients les rassurant que les agents commis à la sécurité du secrétariat général, ne vont s’y opposer. Drôle. La sécurité change de définition. L’argent répond à tout.
Pas plutard qu’hier, vendredi 27 avril 2018, après le concert de l’orchestre New Wave Jazz Band, à l’occasion de la célébration de la journée internationale du jazz, prévue chaque 30 janvier, les équipes de notre rédaction ont, une fois de plus aperçu, ces prostituées en négociation avec les hommes.
Visiblement, ce sont les nouveaux locaux situés à droite du bâtiment principal qui accueillent aisément ces jouisseurs. Le commerce du sexe ou le jeu des sexes est-il une discipline artistique ou culturelle? Avec de telles pratiques, les bureaux et les dossiers sont souillés et maudits, et freinent automatiquement, la culture rd-congolaise.
Le Secrétaire général à la culture et aux arts est appelé à mettre en place des stratégies et des mesures qui empêcheront les forces de l’ordre commis à cette structure étatique de pactiser avec les civils (prostituées et leurs clients). L’état rd-congolais doit-il s’abonner auprès d’une société de gardiennage pour résoudre ce problème ou doit mettre en place une unité spéciale de la police ? On dirait que la prostitution se comporte bien en Rd-C. Car, la culture est l’identité d’un peuple.
DANNY KABANGA