Au cours d’une interview avec notre rédaction Eventsrdc.com, le président de l’Association Nationale des Editeurs du Congo – ANECO-, et Directeur de conseil du journal le Post, Cyrille Kileba est monté au créneau. Il s’est adressé au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication –CSAC-, à l’Union Nationale de la Presse au Congo – UNPC-, à l’ONG Journaliste en Danger –JED- et au ministère de la communication et médias. Une manière pour ce chevalier de la plume de rappeler à toutes ces institutions leurs missions auprès des médias et des professionnels de médias.
Dans son adresse, le président de l’ANECO a fait un appel à tous ces organes et ministère chargés de réguler, protéger, ou encore défendre le secteur de l’information et de la communication de se vouer à un bon exercice de leurs tâches au quotidien.
Au CSAC comme instance de régulation et institution d’appui à la démocratie, Cyrille Kileba l’invite à aider la profession à se réguler de façon correcte pour que la société en tire des bénéfices qu’elle attend du secteur médiatique.
Quant au ministère, qui est l’autorité normative, le président de l’ANECO demande d’aider la profession dans son ensemble à maintenir la pluralité et la diversité d’opinions.
« Pour cela, le ministère ne doit pas continuer à travailler comme par le passé. Toutes les facilités que la loi autorise pour les médias congolais, aucun ministère ne les a accordées dans le passé. Bien au contraire, il a serré d’avantage le vice pour rendre les choses difficiles. Mais aujourd’hui nous attendons du ministère qu’il reste ouvert pour aider les médias sur le plan légal puisqu’il y a des aides légales auxquelles les médias ont droit. Il faut travailler à les rendre accessibles et pratiques », a-t-il souhaité.
« A l’UNPC, elle se veut être une organisation faitière des journalistes. A la différence de l’ANECO qui est une organisation patronale, où il n’y a pas que des journalistes comme personnel. Les journalistes sont les plus importants de notre secteur. D’où, il faut que leur organisation faitière soit effectivement faitière en les aidant et les protégeant. Il faut surtout qu’elle soit vertueuse », a martelé le patron du journal le Post à l’UNPC.
Pour ce qui concerne l’ONG JED qui est une organisation qui défend la liberté de la presse, Cyrille Kileba demande de continuer à défendre les journalistes dans leur travail. Et de poursuivre : « A tous les journalistes, nous vous demandons de travailler dans la responsabilité mais surtout de travailler dans la liberté puisque c’est ça la règle. Exercer la liberté dans toute sa plénitude en n’oubliant pas que la liberté a quand même ses limites, la loi et l’éthique. En dehors de ces deux limites-là, il n’y en a pas d’autres. La liberté doit être pleine et entière, mais dans la responsabilité ».
Pour rappel, Cyrille Kileba est à la tête de l’ANECO depuis le 29 juin 2020, pour un mandat de quatre ans renouvelables une fois. Dans ses diverses fonctions, cette organisation patronale a pour objectif premier de défendre les intérêts des journaux
GLODY NDAYA