Suite à la diffusion par inadvertance de l’image tronquée de l’ex. directeur de cabinet du Président rd-congolais, Vital Kamerhe sur la chaîne de télévision Télé 50 lors de l’émission « JMK TODAY » du 28 avril 2020, animée par le journaliste rd-congolais Jean Marie Kassamba, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication – CSAC – décrète, ce vendredi 22 mai 2020, à travers une observation recommandant à Télé 50 de procéder aux vérifications d’usage de toute information avant sa diffusion ou publication dans les médias.
Rappelons qu’au cours de cette émission, son présentateur Jean-Marie Kassamba avait pris le plaisir de s’attaquer à son invité le député UDPS Peter Kazadi avec une image tronquée qui presentait Vital Kamerhe comme un homme malade allongé sur le lit d’un hôpital. Après s’être rendu compte de la non authenticité de cette image, Télé 50 a fait diffuser spontanément sur sa bande défilante, l’erratum et a présenté publiquement ses excuses à la famille politique de la personne lésée.
Pour l’autorité de régulation des médias en République Démocratique du Congo, ces excuses publiques ne constituent nullement une cause de justification et ne désengagent pas la responsabilité du média, du mensonge et du manque d’honnêtété dans la relation des faits liés aux individus et à la société ainsi que d’atteinte à l’honneur et à la dignité de Vital Kamerhe.
De ce fait, le CSAC par sa mission de régulateur, soumet à tous les médias un ultimatum qui ne sera plus renouvelé contre toutes atteintes à l’honneur et à la dignité humaine. Il le formule en ces termes : Aucune image ni élément ne sera diffusé de manière hâtive dans une émission sans être entouré des précautions d’authenticité, de vérité, d’honnetété et honneur due à la personne humaine au risque d’inciter à la haine, à la diabolisation et la stigmatisation.
Le directeur des programmes est appelé dans l’exercice quotidien de son métier à veiller à l’opportunité des éléments à balancer dans les emissions et à leur conformité à la législation régissant les médias ainsi que les bonnes moeurs en Rd-Congo.
GLODY NDAYA