Invité dans l’émission Le Special sur Eventsrdc FM Live le jeudi 20 juillet, l’ancien président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Jean Christopher Tito Ndombi, a soulevé plusieurs problèmes auxquels le régulateur doit faire face à l’ère du numérique.
« Il est nécessaire de mettre à jour le dispositif de contrôle afin que les autorités de régulation soient à la hauteur de leur mission », a-t-il déclaré dès le début de l’exercice de mise au point des problèmes qui gangrènent notre régulateur national.
« Le plus grand défi pour le régulateur est d’être en mesure d’entrer en interaction avec les plateformes numériques. Aujourd’hui, nous disposons d’une loi sur le numérique, mais si nous n’interagissons pas avec les réseaux sociaux dominés par Facebook et Instagram, comment pouvons-nous appliquer cette loi ? », a-t-il ajouté.
Tito Ndombi pense dans la foulée que des défis doivent être relevés notamment la participation de la RDC dans le réseau des régularisations. « Nous avons encore du chemin à faire et je pense que ce n’est pas un problème spécifique à la RDC, c’est international. La RDC doit participer à tout ce qui se passe autour de nous dans le réseau des régulateurs d’Afrique centrale, d’Afrique… Parce que les réflexions sont avancées et nous avons réalisé que la plupart des pays africains n’ont pas de représentants officiels des plateformes numériques telles que YouTube et Facebook », a-t-il déclaré.
En tant qu’enseignant à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication, qui est sans aucun doute le plus grand formateur des journalistes en République Démocratique démocratique du Congo, Tito Ndombi maîtrise les rouages de l’autorité de régulation nationale, CSAC et les problèmes qui gangrènent l’atmosphère médiatique rd-congolaise, étant celui qui a dirigé le CSAC de 2014 à 2022.
(Ré) écoutez en podcast le récent passage de Tito sur Eventsrdc FM Live :
https://soundcloud.com/eventsrdcfm243/1le-special-avec-christophe
PLAMEDI MASAMBA