Unis comme un seul homme, les correspondants rd-congolais de la presse internationale étaient chez le ministre rd-congolais de la communication et médias Patrick Muyaya pour échanger au sujet de leur travail. C’était le jeudi 16 septembre 2021 dans son cabinet.
« Nous sommes venus exprimer notre désapprobation par rapport à la brutalité avec laquelle notre confrère Patient Ligodi de la Radio France Internationale a été traité lors de la manifestation de l’opposition, le mercredi 15 septembre 2021. Nous sommes venus donc dire au ministre que pour nous, nous devons voir et constater que le gouvernement se désolidarise de ce qui s’est passé, que nous puissions être convaincu que c’est un acte isolé« , a dit Bienvenu Bakumanya, porte-parole de cette association.
En bloc, ils dénoncent et condamnent ces actes inhumains où un policier de rang commet des bavures devant son commandant sans être interpellé sur le champ. »Nous estimons qu’à ce moment-là que le gouvernement les a encouragé et pour nous, il faut que le donneur d’ordre soit également interpellé et poursuivi pour que cela serve d’exemple« , a-t-il poursuivi.
À l’unisson, les correspondants de la presse internationale estiment que quand le policier se met à brutaliser un journaliste ou un citoyen congolais, il faut qu’il y ait un commandant qui l’interpelle, surtout si ce n’était pas les orientations de la hiérarchie. Ils pensent que le commandant affecté à cette marche de la coalition Lamuka pour exiger la dépolitisation de la commission électorale nationale indépendante a accepté et toléré cette violence physique doublée de la destruction méchante de ces matériels de travail.
« Nous ne pouvons pas accepter que prochainement nous ayons d’autres situations comme cela dans nos rangs« , a martelé Bienvenu Bakumanya.
Ancien journaliste comme eux, Patrick Muyaya était à leur écoute. Ils se réjouissent du fait que le ministre a été pratiquement dans la même compréhension des choses q’eux. « Le ministre Muyaya nous a promis qu’il va sensibiliser les responsables de la police pour que les orientations claires soient données aux policiers pendant leurs opérations et qu’ils sachent que le journaliste est libre d’exercer son travail lorsqu’il est sur le terrain. Qu’il n’y ait pas d’entrave. Au contraire, ce sont les policiers dui doivent accompager les journalistes« , a dit le porte-parole de ce collectif.
Les bonnes conditions de travail préoccupent également ces congolais qui coopèrent ou œuvrent pour les médias étrangers. « Même si nous travaillions pour les médias européens, américains et asiatiques, nous sommes d’abord des congolais. Nous avons sensibilisé notre gouvernement sur certains problèmes que nous pouvons avoir dans nos relations avec nos employeurs« , a conclu le porte-parole de ces correspondants.
RÉDACTION