À la Radio-télévision nationale congolaise – RTNC -, certaines voix murmurent silencieusement suite à une demande financière adressée au ministre d’État en charge de la communication et médias, par le conseil d’administration de cette entreprise publique.
Il s’agirait donc pour le gouvernement rd-congolais de débourser la somme de de 390.000€ pour la diffusion sur satellite pendant 7 mois de la RTNC1, RTNC3 (Institution) et 2 radios, toutes émettant à partir de Kinshasa.
Selon certains experts en télécommunications, la RTNC utilise la technologie SD et est logée dans le satellite Regional African Satellite Communication Organization – Rascom – où elle paie la somme 5.000$/mois. Elle loue une bande passante 2 Mo (méga octets). Pour un mois, les deux télévisions et les deux radios paieront 20.000$. Pour sept mois comme repris sur la requête de la RTNC adressée au gouvernement Ilunkamba, elles débourseront 140.000$ et pour un an, le total est de 240.000$.
Qu’est-ce qui a animé les responsables de ce média public de demander au gouvernement rd-congolais la somme de 390.000 euros qui revient à 443.000 dollars américains ? Avec une simple soustraction, 443.000 moins 240.000, 203.000 USD disparaîtront entre les finances publiques de la Rd-Congo et la direction commerciale de Rascom.
Les experts nous ont confirmé qu’une radio + une TV diffusant en HD utilisent une bande passante de 4 méga octets. Or, plusieurs chaînes africaines exploitent encore la technologie SD.
Notre principale question est : Par quelle formule mathématique, la RTNC est arrivée à 390.000€ pour seulement 7 mois ?
Étant le seul média ayant couvert le procès des 100 jours, n’a-t-il pas été enseigné par les sanctions qu’ont écopé ces détourneurs des fonds ?
Les responsables de cette entreprise publique sont-ils seuls ou en connivence avec certains membres du gouvernement Ilunkamba concernés dans le processus de décaissement de ces fonds (ministère des médias, pt-ntic, budget et finances) ?
Décaisser ce montant sera une complicité à la mafia et cela entacherait le mandat de Félix Tshisekedi.
Rappelons que c’est depuis mars 2005, que la République Démocratique du Congo est parmi les 45 pays africains sur un total de 53 pays ayant signés la convention de Rascom.
Elle est chargée de définir les services de télécommunications à bas coûts basés sur la technologie spatiale en liaison avec les opérateurs en télécommunications de ces pays. Cette organisation a été fondée le 27 mai 1992, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
MYRIAM NZEKE