La plateforme Congo Fashion Week a ce jeudi 4 juin 2020 fixé l’opinion rd-congolaise sur les messages et visuels circulant sur les réseaux sociaux déclarant 8 mois d’impaiement des mannequins ayant pris part à la 8ème édition de grand rendez-vous de la mode en République Démocratique du Congo. Pour cette plateforme, rien n’est encore perçu auprès du gouvernement rd-congolais afin de remettre les mannequins dans leurs droits.
Un jour après, le vendredi 5 juin 2020, les concernés (mannequins) ont rendu public une réplique selon laquelle, ils n’ont pas affirmé que l’organisatrice dudit événement a perçu de l’argent de la part du Chef de l’Etat rd-congolais Félix Antoine Tshisekedi et ont par la suite signalé qu’ils n’ont pas de contrat avec le gouvernement rd-congolais, mais avec Congo fashion Week – CFW -.
« Nous, mannequins de la huitième édition de Congo Fashion Week 2019, n’avons en aucun cas affirmé que la fondatrice de Congo Fashion Week, Madame Marie France Idikayi a perçu l’argent de la présidence pour la paye des mannequins. Seulement, nous martelons sur notre dû parce que nous n’avons pas à attendre la présidence ni le ministère de la culture, puisque nous avons signé avec Congo Fashion Week et Marie-France Idikayi. Ce ne sont pas des rumeurs, nous comptons déjà 8 mois, 30 mannequins impayés. Nous réclamons tout en restant dans nos droits », signalent les mannequins dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Eventsrdc.com
Pour ces professionnels du mannequinat, l’Etat d’urgence mentionné par l’organisation du CFW comme un frein aux démarches déjà entamées auprès des autorités pour leur rémunération est venue bien après l’événement qui s’est déroulé du 29 octobre au 2 novembre 2019.
« Non à l’exploitation et à la non considération des mannequins. Les mannequins sont des artistes comme tous les autres », conclut le document déjà cité.
TRESOR TSHINKUNKU