Après plusieurs années de discrétion sur le plan musical, le rappeur rd-congolais Lunatic Dady s’est décidé de signer son retour sur la scène urbaine avec un morceau intitulé « Jésus-Christ Original ». Ce titre sera disponible ce samedi 5 avril 2020 sur toutes les plateformes et sera dans notre playlist sur Eventsrdc FM.
Dans le cadre de la sortie de cette chanson, Lunatic s’est confié à notre rédaction en revenant sur son parcours professionnel, sa disparation dans la scène musicale et ces perspectives d’avenir. Entretien.
Durant une période, vous êtes disparu du milieu urbain rd-congolais. Qu’est-ce qui c’était passé ?
Effectivement, je n’étais pas le game. Mais mes sons tournaient et le public avait le nom de Lunatic gravé dans leurs cerveaux. C’est qui est vrai, j’étais absent pour des raisons personnelles. J’ai régularisé aussi quelques contrats dans quelques provinces de la RDC.
J’avais aussi décidé d’approfondir la science. Je suis artiste, mais aussi quelqu’un qui est censé se cultiver et avoir des connaissances dans d’autres domaines de la vie.
La sortie de votre single « Jésus-Christ Original » est imminente. Pourquoi avez-vous jugé bon de revenir dans le game avec ce titre ?
J’ai décidé de faire mon retour avec ce titre « Jésus Christ orignal » parce qu’il n’y a pas le plus grand roi que Jésus et puis, c’est pour ressusciter le hip-hop lingala qui est mort depuis un moment. Ce titre est produit par mon manager et producteur Kemi Shanga Iyongo en partenariat avec un studio de la place.
Dans ce morceau, c’est quoi le message ?
Le message est simple : Je suis de retour pour reprendre la première position en tant qu’artiste rappeur rd-congolais chantant en lingala et remettre sur le rail, plusieurs artistes qui perdent la raison.
Vous faites un retour dans l’hip-hop rd-congolais qui a actuellement plusieurs jeunes talentueux. Ne craignez-vous pas la concurrence ?
J’aime la concurrence. Elle booste. Mais pour dire vrai, actuellement, je ne vois pas un rappeur qui pourra tenir tête avec moi. A l’époque, j’écrasé des artistes plus bosseurs qu’eux !
D’ailleurs, je suis en bonne relation avec quelques artistes. C’est ne pas tout le monde qui sera à mes côtés. Même Jésus Christ avait des ennemis. J’apprécie les artistes qui font bien leur travail.
Le retour dans le milieu urbain exige aussi avoir des bons projets. Qu’est-ce que vous réservez aux fans après la sortie de Jésus-Christ ?
Oui ! Nous avons de bonnes choses à donner au public. Je fais toujours l’effort de ne pas trahir les fans avec mes textes lourds.
L’objectif est de ramener un disque d’or, single d’or et tout ce qui est grand dans la musique actuellement. Notre rap est limité. Je suis de retour pour ramener notre hip-hop de Kinshasa à l’international comme c’était le cas dans le temps. Je prévois aussi produire les jeunes artistes.
Chaque artiste a son parcours, Lunatic, racontes-nous votre parcours ?
Bien qu’au départ, j’ai chanté dans une chorale à l’internat, je n’avais pas l’objectif de devenir un artiste. Après mes études, j’ai décidé de rentrer à Kinshasa. J’avais tout le monde branché ! Et j’avais pris la décision de rentrer au studio et poser quelques textes en lâchant mon premier tube « Triller Fuck » chez DJ Armand à Limete. Je l’avais aussi lancé sur internet. C’était un luxe à l’époque.
Puis, il y avait un artiste qui est venu me chercher. Je parle de Big Brown par rapport au travail fait dans mon premier single. Il m’a demandé si je pouvais faire partie de son groupe « ARM J » et j’étais partant. Nous avons fonctionné durant plusieurs temps en donnant le goût du rap en lingala à tout le monde. Jusqu’à ce que nous nous sommes séparés parce que j’avais un manager. En solo, j’ai créé mon propre groupe « Zulu Beng » qui a tapé comme il fallait et jusqu’à présent, je persiste comme artiste rappeur.
Un mot de la fin ?
Merci infiniment à Eventsrdc.com et à votre station Podcast Eventsrdc FM. Merci à mes fans de partout. Abonnez-vous sur mes pages sociales (Twitter, Facebook, Instagram et Youtube) : Lunatic Dady Officiel. Pour les collaborations, partenariats et autres, contactez mon manager au : +243 812 922 219.
ETIENNE KAMBALA