Auteur compositeur et vocaliste rd-congolais Jocelyn Balu a prêté sa voix au micro d’Eventsrdc.com dans un jeu de questions-réponses. Lors de cet échange, il a retracé son parcours musical, épinglé son attachement à la culture Kongo et a également parlé de ces projets d’avenir notamment la sortie de son album. Entretien.
Vous étiez allé en France, en 2019 pour une tournée définie dans le temps. Depuis, vous êtes resté dans ce pays. Quelles sont les vraies raisons de la prolongation de votre séjour ?
Oui, je suis venu pour la tournée, mais beaucoup de choses ont changé surtout avec la pandémie qui sévit actuellement. Du coup, j’ai beaucoup à faire en Europe qu’à Kinshasa. J’ai commencé des projets en Europe qui ne me permettent pas de bouger. Dès que l’occasion se présentera, je repartirai à Kinshasa pour finir des projets que j’avais laissé.
A ce jour, comment se présente votre discographie ?
J’ai un album et un EP. Sans compter plusieurs collaborations que j’ai faites avec des artistes belges, canadiens ou africains. Je prépare également un album qui devait normalement déjà sortir mais qui a été retardé par la situation sanitaire. Il y a également la sortie des films qu’on a dû repousser.
Selon nos enquêtes, vous êtes trop attaché à la culture Kongo. Que recherchez-vous exactement ?
Oui. Parce que c’est ma culture, je suis de là. Au-delà d’un simple attachement, c’est toute une vie. De nos jours, les jeunes ont tendance à rejeté leur culture, une chose que je déplore. C’est pour moi une manière de conscientiser les autres au sujet de nos origines. Aimer sa culture c’est s’aimer soi-même et quand on s’aime, on fait des choses pour soi-même, pour son pays.
Ne pensez-vous pas que votre lieu de résidence et d’inspiration devrait être l’une de grandes villes de l’ex. Royaume Kongo ?
Oui. Mon lieu d’inspiration est le Kongo et particulièrement, là où j’ai vécu. Mes premières inspirations me sont venues à l’âge de 10 ans et là, j’en suis à une trentaine d’âge. C’est-à-dire que la Rd-Congo où j’ai vécu durant trente ans me servira toujours d’inspiration. Kinshasa est pour moi une salle d’exposition et c’est au Kongo-Central que j’ai appris le « Kintweni ». Je suis également inspiré ici, là où je suis.
Y-a-t-il des artistes comme vous qui s’intéressent à cette question d’authenticité ou de la vulgarisation de leurs origines ?
Oui. Ils sont nombreux. Il y a Naza qui chante souvent le lingala, NMB, Marshall Dixon, Dadju, Maître Gims, Hiro, K-Black, Alesh, Innoss’B… En tout cas, il y en a beaucoup.
Que préparez-vous pour les prochains jours ?
Je devais sortir un EP comme je l’ai dit tantôt, mais je vais d’abord sortir un single. J’avais une tournée, mais le programme a changé. J’avais une dizaine de dates dans la région parisienne, mais le programme a encore changé. Avec les Bakolos, nous avons un album et deux films qui sortiront bientôt. Nous avons pas mal des projets à venir. Tout est à découvrir sur ma page Jocelyn Balu officiel et sur toutes mes pages sociales.
C’est qui votre producteur ?
Actuellement, pour mon projet, je travaille avec VBM Production et pour le projet de Bakolos, je suis avec V-Prod. J’ai également mon propre label.
Pensez-vous un jour larguer un album sur le marché mondial ?
Oui. C’est un souhait pour tous les artistes musiciens. Je pense sortir des albums, mais j’étais plus concentré dans des projets lives. C’est-à-dire dans des tournées. Je travaillais déjà des chansons avec un traineau au studio. Au moment opportun, nous allons les sortir. C’est parmi mes projets et je sens que cela commence à se réaliser. En 2021 ou 2022, j’aurai déjà mon album pour que mes fans le consomment.
Lesquels de musiciens rd-congolais et étrangers, aimerez-vous avoir en featuring ?
Ils sont vraiment nombreux que je ne saurai citer les noms. J’aime tellement les artistes musiciens qui sont au Congo et dans sa diaspora. Ils sont tellement nombreux que je ne pourrai les citer tous. Je garde cela pour moi. Même dans mon album, il y aura des featuring que je ne veux pas dévoiler pour l’instant. J’aime bien Alesh, Innos’B, Gaz Mawete, Gaz Fabilous, Anitha Mwarabu, Rebo, Sista Becky Fally Ipupa, Ferré Gola sans oublier nos grands tels que Koffi Olomide, Werrason, JB Mpiana, Bozi Boziana… Ce sont des gens si l’opportunité des featuring se présentait, cela sera un grand honneur.
Un mot de la fin.
Merci à Eventsrdc.com et à tous mes fans. Que ceux qui veulent me suivre, allez sur toutes mes pages sociales Jocelyn Balu Officiel. Je suis partout. Suivez-moi et n’hésitez pas à me faire part de vos messages.
En quelques mots, rappelez-nous votre parcours ?
J’ai commencé comme chanteur dans une chorale de l’église. A l’époque j’étais le plus petit du groupe d’adoration. Nous avons commencé à jouer en dehors de l’église et c’est comme cela que mon réseau s’est étendu. J’ai commencé par la suite à participer à des concerts et aussi jouer dans des studios, jusqu’à aujourd’hui, je continue dans le même élan. Cela fait 20 ans que je suis dedans.
R(é) écoutez en Podcast le récent passage de Jocelyn sur Eventsrdc FM
REDACTION