En République Démocratique du Congo et dans sa diaspora, la musique chrétienne n’est pas restée en marge de l’évolution technologique tant sur le plan artistique que sur le plan communicationnel. Au quotidien, elle s’adapte avec l’avancée de l’humanité et se positionne bien sur les plateformes digitales de vente de musique ainsi que dans les hits des médias nationaux et étrangers.
Depuis la nuit de temps, elle a sa place dans la sphère culturelle rd-congolaise et a ses stars. Réalité virtuelle oblige, Moïse Mbiye cumule plus de vues sur YouTube que ses collègues artistes musiciens chrétiens et enregistre 151.885.833 (millions).
Il est suivi de :
– Deborah Lukalu 61.972.609 (millions)
– Michel Bakenda 60.986.785 (millions)
– Dena Mwana 50.784.395 (millions)
– Henri Papa Mulaja 35.816.826 (millions)
– Lord Lombo 32.351.158 (millions)
– Cèdre Katambayi 23.611.493 (millions)
– Alka Mbumba 18.460.254 (millions)
– Rosny Kayiba 14.689.254 vues
– Mike Kalambay 9.426.149 (millions)
– Athoms & Nadège 6 956 694 (millions)
– Cassi Kalala 6.243.765 (millions)
– L’Or Mbongo 5.332.222 (millions)
– Fabrice Mulaja 4.067.358 (millions)
– Fiston Mbuyi 3.965.934 (millions)
Signalons que ces chiffres proviennent des chaînes officielles de ces stars de la musique chrétienne rd-congolaise et ont été prélevés entre mardi 21 et samedi 25 juillet 2020. Ils concernent l’ensemble de vidéos postées dans ces comptes à savoir, making of, clips, tournées et émissions spéciales. Jusque-là, aucun n’a franchi la barre d’un milliard de vues.
Après quatre jours d’enquêtes, nous avons conclu que ces musiciens ont récolté et récoltent plus de vues dans l’espace Schengen, suivis des pays d’Afrique, du Canada, des États-Unis d’Amérique et des autres pays du monde.
Le plus populaire d’entre eux, Moïse Mbiye aka “La réserve de l’éternel“, a enregistré d’énormes chiffres avec la chanson « Tango na ye », postée il y a trois ans.
Ses chansons connaissent plus de succès que ses prédications. Grâce à sa riche discographie, il a, à deux reprises, presté au Shark Club de Kinshasa et dans d’autres lieux en RDC devant des milliers de spectateurs pour des concerts payants. Son cachet dépasserait ceux des autres célébrités du showbiz rd-congolais.
Plusieurs de ses collègues reconnaissent qu’il consacre plus de temps aux répétitions et aux échanges artistiques, plutôt qu’aux loisirs. Sa voix, ses textes et la qualité de ses œuvres emballent ceux qui écoutent le lingala ou pas et lui permet de décrocher des productions scéniques à l’international.
À ce jour, dans la musique rd-congolaise dans sa globalité, il serait comparable à Maître Gims ou à Fally Ipupa. Car, ses sorties ou ses passages médiatiques attirent beaucoup de monde.
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