Entre déhanchements sensuels, clips torrides et paroles sulfureuses, la chanson rd-congolaise semble perdre son inspiration. L’indécence a remplacé les titres d’autant plus avertis. Face à cette situation qui favorise la dépravation des mœurs, l’ASBL Artistes en Danger saisit le ministre de la jeunesse et de la nouvelle citoyenneté, Yves Bunkulu pour des mesures drastiques.
Les temps ont changé. La chanson rd-congolaise se réinvente mais demeure butée au fléau de l’obscénité. On est loin de l’époque de la beauté poétique des chansons de Franck Lassan ou de Lutumba Simaro ou la maestria de Kabasele Tshamala qui nous faisaient rêver.
La génération contemporaine a certes apporté un vent de révolution surtout dans le style. Mais cette même génération casse les codes de la pudeur d’une musique rd-congolaise à la réputation sage. Le comble est que les autorités montrent un certain laxisme au lieu d’imposer des mesures draconiennes.
Dans sa mission de prévenir l’assainissement du milieu culturel notamment dans la dépravation des mœurs au sein de l’espace artistique musical, l’ASBL Artiste en Danger saisit le ministre de la jeunesse et de la nouvelle citoyenneté, Yves Bunkulu face à la résurgence à outrance des danses ainsi que la thématique impudiques qui s’observent dans la chanson rd-congolaise.
Déplorant la passivité manifeste de l’autorité compétente, l’ASBL Artiste en Danger préconise la mise en place des moyens légaux pour endiguer ce fléau.
L’association dirigée par Tsaka Kongo se dit enfin disposer d’accompagner les instances du pays pour l’option à envisager.
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CHADRACK MPERENG