MPR continue à marquer les esprits. Jamais un groupe de musique n’avait réussi à faire autant l’unanimité. Pourtant, dans un pays où la musique est devenue une religion, il s’avère moins évident de convaincre tous les fans opposés par l’adversité accrue de leurs artistes préférés.
MPR n’est pas seulement un groupe de rap, mais aussi un véritable esprit de révolution qui impose le respect. Apporter une cure de jouvence au rap était impératif après une longue période de vaches maigres. Le tandem Zozo Machine et Yuma Dash a su, à point nommé, tiré son épingle du jeu.
Grâce à son style rap adapté mêlé aux sonorités rumba et ses punchlines incisives, le groupe kinois a sonné ostensiblement une révolution dans le chef d’une génération sacrifiée. De « Dollar » à « Nini tosali te » en passant par « Malembe » et « ECM », le duo rd-congolais s’est toujours démarqué par son côté interpellateur vis-à-vis de la précarité qui mine la Rd-Congo. En outre, MPR pousse les compatriotes notamment les jeunes à être courageux et à travailler.
MPR, le groupe de rap que tout le monde aime
Vénéré par de nombreux fans, le groupe MPR poursuit son ascension fulgurante. Ados ou vieux, le tamdem semble faire l’unanimité de tout type de public. Une consécration qui s’explique par le fait que toutes ses chansons sont conscientisantes par rapport à celles d’autres rappeurs qui mettent sur le devant de la scène des insanités.
Depuis la sortie vendredi 5 novembre 2021 de son dernier clip intitulé « Nini to sali te » dans le cadre de la sortie de la mixtape « Première Leçon » du Collectif Cité Zaire où ils font partie, Zozo et Yuma sont devenus la référence de toute une génération. Tout congolais ayant vu le clip, n’a pas tari d’éloges au groupe qui a touché le haut du plafond de la situation misérable que vit la Rd-Congo qui malheureusement dure. Une nouvelle œuvre qui a rendu le groupe encore plus populaire.
Aujourd’hui, il est inconcevable de ne pas aimer ce groupe de rap qui abat un travail de titan. Un véritable repère de la musique urbaine rd-congolaise.
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CHADRACK MPERENG
