Les deux artistes rd-congolais Fally Ipupa et Héritier Watanabe sont parmi ceux-là qui ont rendu public leurs œuvres le vendredi 18 décembre 2020. Nous citons « Tokooos 2 » et « Tout simplement moi. Mi-ange mi-démon ».
Comme les rd-congolais, l’attention de plusieurs plateformes dédiées à la vente de musique sont focalisés sur ces deux chanteurs et pourtant, leurs albums sont diamétralement opposés. L’un 100% rumba et l’autre 100% urbain. Pourquoi cet intéressement ? Est-ce stratégique ?
Selon les chiffres de 24 heures après leurs sorties diffusés sur la plateforme Spotify, les deux artistes ont réussi à convaincre les mélomanes avec des chansons mélodieuses et diversifiés dans la thématique.
Fally Ipupa a cumulé durant les premières heures plus de 1.418.385 streams et Héritier plus de 129.632 streams. Il reste à savoir si Fally mènerait toujours la danse sur d’autres plateformes de streaming.
Est-ce le casting ou le choix des invités peut-il influer sur les premières ventes ou sur toute la vie d’un album ? Car, l’on sait que Fally qui tient à la conquête progressive de la planète partant de l’Europe a mis sur le même plateau les chanteurs de renom et d’actualité tels que Naza, Dadju et Matt Pokora sans oublier quelques héros dans l’ombre comme Youssoupha et Bramsito.
À Kinshasa, @Claudy_Siar s'exprime sur les œuvres sorties ce 18 décembre
🎤 : @Cinardokiv
🎵 : Tshegue
💻 : @etiennekambala0
📰 : https://t.co/3vzDCyHBIm#RDC #RDCONGO #France #CIV225 pic.twitter.com/V199gXLSbh— EVENTSRDC (@EVENTSRDCCOM) December 18, 2020
De son côté, Héritier Watanabe qui tient à se positionner comme Prince de la rumba pour ne pas réprendre son prénom, a recouru à l’une des meilleures voix de sa Rd-Congo, Reddy Amisi dans « Maman Paradis ». Uniquement sur Spotify (qui a officiellement rendu public les chiffres), l’opus a écoulé plus de 129.632 streams les derniers heures.
Les prochaines heures s’annoncent décisives et toutes ces statistiques peuvent changer ou basculer au profit ou au détriment de X ou Y, même de ceux qui ne sont pas cités dans cet article, mais qui ont largué leurs morceaux le même jour. Que vive la musique congolaise. Que vive le Pool Malebo.
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ETIENNE KAMBALA