Fini le suspens. Le promoteur de l’Institut Supérieur d’Informatique Programmation et Analyse – ISIPA -, Martin Ekanda Onyangunga sera inhumé ce jeudi 13 août 2020, à la Nécropole Entre ciel et terre, à Kinshasa.
À en croire le communiqué officiel publié sur la page Facebook officielle de cet emblématique institut, il sera organisé le mardi 11 août, des animations avec les orchestres à 19h et le mercredi 12 août de 19h à l’aube, une soirée et une nuit d’hommage à cet grand homme qui a contribué à la formation de plusieurs rd-congolais et à l’avènement et au progrès de l’informatique en République Démocratique du Congo.
La levée de son corps de la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire aura lieu le même jeudi 13 août 2020 à 9h30′. Après, sera suivi d’un bref passage dans l’une des extensions de son institut se trouvant au croisement des avenues Kikwit et Mushie dans la commune de Lingwala pour un hommage académique et une exposition au sénat rd-congolais dans l’enceinte du Palais du peuple dans la même commune pour un hommage parlementaire en vue de couronner sa contribution dans le développement de ce grand pays.
Soulignons que Martin Ekanda a bâti l’ISIPA à Kinshasa Lingwala, précisément sur les rues Kitega, Bukama et Kikwit, dans la commune de la Gombe sur l’avenue Révérend Docteur Shaumba (ex. Prince de Liège) et dans la commune de Matete, mais également dans la ville portuaire de Matadi dans la province du Kongo Central.
Selon certaines sources, de son vivant, il souhaitait toujours que son œuvre contribue à jamais dans la formation de ses compatriotes et dans le progrès de la Rd-Congo. Nous espérons que l’État rd-congolais à travers le ministère de l’enseignement supérieur et universitaire, et les gouverneurs respectifs de Kinshasa et du Kongo Central aideront la famille biologique à ne pas s’ingérer dans la gestion quotidienne de ce patrimoine national légué au pays par un de ses braves fils.
« Nous souhaitons que la famille biologique restreinte et élargie siègent à travers deux délégués dans le conseil d’administration et soit payée comme nous, à la fin de chaque mois. Sinon, en moins de cinq ans, le monde oubliera l’homme et son investissement très significatif. Nous avons le plus grand devoir de l’immortaliser pour changer nos mentalités », a avancé un enseignant dans l’anonymat.
GLODY NDAYA
MYRIAM NZEKE