Faire de la Radio Télévision Nationale Congolaise un véritable outil de puissance demeure le cheval de bataille de Patrick Muyaya depuis sa prise des fonctions à la tête du ministère de la communication et des médias.
Dans sa vision de reverdir et redynamiser la chaîne publique du pays, le Patron des médias rd-congolais avait lancé en juin 2021, le grand concours pour la conception du logo et de la charte graphique de la Télévision nationale. Une initiative dans le but également de créer un effet de confiance entre le public et la RTNC.
Lors d’une conférence de presse le lundi 12 juillet, Patrick Muyaya s’est dit déterminé à faire de la chaîne nationale, un média puissant et capable de couvrir le pays dans tous ces 145 territoires.
« La philosophie aujourd’hui c’est de dire, il faut faire de notre média publique un outil de puissance parce-que j’ai observé par exemple à Beni, UK n’y a pas une information officielle, à Bunia, il n’y a pas une télévision nationale. Moi ministre, je dois m’occuper de justement comment rendre ce média puissant et capable de couvrir le pays dans tous ces 145 territoires », a déclaré Patrick Muyaya.
Et de rajouter : « Pour ce qui nous concerne, nous avons un plan pour la RTNC qui a commencé. Nous avons convenu avec la Direction qu’il fallait commencer par le logo parce-que ça compte. Le logo viendra avec la déclinaison de la charte graphique. Je ne connais pas les détails parce-que j’ai donné la vision. C’est la RTNC elle-même qui s’organise. Moi comme ministre, mon pari c’est de faire en sorte que la télévision nationale soit un outil de puissance et de rayonnement de notre culture, de ce qui nous rassemble et de la grandeur de ce pays et nous allons y arriver ».
Le Patron des médias rd-congolais qui a dénoncé l’industrie du fakenews, a en outre, rassuré de ne pas interférer dans les affaires internes de la RTNC déclarant que son travail est d’assurer la pluralité des opinions : « Moi ministre de la communication, je ne la gère pas (RTNC). Je ne compte pas m’y interférer parce qu’il y a des journalistes qui sont formés pour ça ».
CHADRACK MPERENG