Dans le souci de contribuer au nouvel envol de la presse rd-congolaise et au rayonnement de la démocratie dans un écosystème qui permet le plein exercice de la liberté de la presse, l’organisation prochaine des états généraux de la communication et médias s’impose.
Lors de la 23ème réunion du conseil des ministres, le vendredi 8 octobre 2021 par visioconférence, le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya a soumis la question à ses interlocuteurs.
« Le but poursuivi est notamment de jeter un regard rétrospectif sur les pratiques de la presse et de la régulation des médias, et de dégager les perspectives d’avenir au moyen d’un dialogue proactif et inclusif entre les parties prenantes« , explique le compte rendu.
Depuis son arrivée à la tête du ministre de la communication et médias, Muyaya a fait de la tenue prochaine des états généraux son cheval de bataille en multipliant des réunions préparatoires avec différentes parties entre autres le Groupe interbailleur de fonds et la Dynamique de Zongo. Selon lui, ces assises permettront de dégager des propositions des réformes pertinentes touchant au régime juridique des médias en général et de la presse en particulier, au statut du journaliste, à la dépénalisation des délits de presse qui pourra être précédée par un moratoire dont les modalités d’encadrement feront l’objet d’une concertation entre le gouvernement et les organisations professionnelles, à la modernisation des médias publics, aux défis de la presse rd-congolaise, etc.
Notons que ces travaux seront patronnés par le président de la République, Félix Tshisekedi qui tient à la promotion et à l’exercice responsable de la liberté de la presse comme un élément moteur de la vitalité de notre démocratie. Des assises qui auront pour thématique : « Les médias congolais : quelles perspectives à l’ère du numérique et des enjeux et défis du développement durable« .
D’aucuns souhaitent que l’avenir du secteur publicitaire rd-congolais soit également au centre ces états généraux pour permettre à tous les prestataires de vivre réellement de leur métier, mais aussi de redéfinir le lien existant entre la publicité et les médias.
CHADRACK MPERENG