En République Démocratique du Congo, la formation et l’encadrement des jeunes qui évoluent dans le numérique avec des projets innovants demeurent jusque-là l’apanage des particuliers. La majorité des incubateurs présents à Kinshasa la capitale, sont sur initiative des groupes privés qui évoluent soit seuls soit avec l’appui des organisations internationales. Le pays ne compte à ce jour aucun centre où incubateur qui appartient à l’État rd-congolais.
Comprenant les enjeux technologiques de l’ère actuelle, le gouvernement rd-congolais s’était donné la mission de faire du numérique un levier pour le développement, de bonne gouvernance et de progrès économique. Pour mener à bien cette bataille, le gouvernement rd-congolais par l’entremise du ministère du numérique multiplie des actions pour entre autres le développement des infrastructures numériques, la digitalisation de l’administration. Cependant, celui-ci n’envisage pas jusqu’à ce jour la mise en place d’un projet gouvernemental innovant pour préparer la jeunesse du pays à l’avenir du numérique.
Le gouvernement peut penser à mettre en place des incubateurs, des centres de formation, des laboratoires, des espaces de coworking pour développer, promouvoir davantage le développement du digital made in Rd-Congo. Bref, un village numérique pour promouvoir les projets innovants de la jeunesse rd-congolaise. Cette façon de faire permettra non seulement à la Rd-Congo de se constituer une main d’œuvre bien outillée dans le secteur des technologies afin de la mettre en contribution dans le développement du pays mais aussi de participer au dialogue des grands salons mondiaux sur le numérique.
Reconduit pour une deuxième fois à la tête du ministère du numérique, Cashmir Eberand a encore sur sa table une longue liste des attentes des rd-congolais et des enjeux pour permettre le développement de ce secteur dans le pays.
GLODY NDAYA