Ambitieux. Le ministre rd-congolais des sports et Loisirs a, au cours de la douzième réunion du conseil des ministres, présenté aux membres du gouvernement le rapport relatif à l’état des lieux des stades nationaux, ce vendredi 16 juillet 2021.
Il en ressort que la République Démocratique du Congo connaît des difficultés énormes dans la pratique des sports à cause du manque
d’infrastructures modernes et adaptées.
Présentant son projet de rénovation et de modernisation de ces infrastructures sportives, il focalise l’action de son ministère autour de sept enceintes sportives suivantes :
– Stade des Martyrs (Kinshasa) ;
– Stade Lumumba (Matadi – Kongo central) ;
– Stade de Kalemie (Kalemie – Tanganyika) ;
– Stade Kibassa Maliba (Lubumbashi – Haut Katanga) ;
– Stade Lumumba (Kisangani – Tshopo) ;
– Stade de l’Unité (Goma – Nord Kivu) ;
– Stade Kashala Bonzola (Mbuji Mayi – Kasaï Oriental).
À la même occasion, il a indiqué au Premier ministre rd-congolais Jean-Michel Sama Lukonde et à ses collègues que plusieurs éléments ou critères entrent en
ligne de compte dans le choix de ces stades présentant tous des similitudes en termes de problèmes. « Ils y vont notamment la nécessité de viabiliser certains sites qui accueillent des
matches nationaux et internationaux de haut niveau à l’exigence de parer à l’absence d’infrastructures dans une zone de développement du sport congolais.
Les estimations des experts indiquent un coût pour la rénovation et la remise à niveau de chacun de ces sept stades nationaux variant entre 3 millions USD et 8 millions de dollars américains« , a-t-il signifié.
À côté de ces ouvrages existants qui nécessitent une modernisation et/ou une réhabilitation, Serge Nkonde a précisé qu’il en existe d’autres dans des coins de la République Démocratique du Congo qui demandent la construction de stades
sur des sites nouveaux ou sur des anciennes infrastructures sportives. Le cas des villes de Tshikapa, Kananga, Lodja, Mbanza-Ngungu et Mbandaka.
Sur tous les stades à réaménager et à construire, le ministre des Sports et Loisirs a insisté sur la nécessité d’une nette collaboration avec les services de la SNEL pour garantir une bonne électrification des sites. Car, le courant électrique contribue largement à la fiabilité, à l’entretien et à la sécurité des infrastructures sportives.
« Avec quel budget national, la Rd-Congo modernisera ou construira des stades, palais des sports, gymnases et autres infrastructures sportives ?« , s’interroge le rd-congolais Yves Boongo -expert en communication des organisations et analyste sportif.
Hector Lebo Yer -Expert en Gestion des risques, banque et assurance propose à ce que le gouvernement rd-congolais à travers le ministère des sports et loisirs recourt aux financements du type PPP (partenariat public-privé) qui permettra à la Rd-Congo de répondre aux besoins de financement inhérents aux infrastructures sportives, avec l’avantage de n’avoir aucune incidence sur le niveau de la dette. Car, ses infrastructures généreront quotidiennement des recettes.
« Avec la coopération bilatérale, nous pouvons avoir des infrastructures ultra modernes en échange avec les minerais ou autres. Et cela nous permettra d’organiser fréquemment des évènements sportifs de grande envergure. Rien n’est perdu. Le Premier ministre et le ministre des sports peuvent prendre langue avec les ambassadeurs accrédités ici en Rd-Congo pour réfléchir et matérialiser ces ambitions« , a-t-il proposé.
DANNY KABANGA