Le nouvel administrateur gestionnaire du stade des Martyrs de la pentecôte de Kinshasa, Yves Kambala, a accordé une interview à Eventsrdc.com à travers laquelle il étale sa vision de ce complexe omnisports. Le nouveau patron du stade des Martyrs a un rêve pour cet enseigne. Yves Kambala envisage faire de ce cadre un endroit où il fera beau vivre pour le plaisir des amoureux du sport et autres publics.
Dans quel état de lieu avez-vous trouvé les installations du stade de martyrs ?
C’est un peu catastrophique. il y a eu une gestion qui s’est battue avec des moyens de bord. Je crois qu’ils ont fait l’essentiel, mais je crois qu’il y a encore beaucoup à faire.
Qu’envisagez-vous faire en premier lieu ?
Cela dépend de la politique que mène le ministre des sports et loisirs, son excellence Monsieur Amos Mbayo Kitenge. C’est à lui de faire rayonner ce stade. Ça doit être un monument parce que c’est le plus grand stade du pays. On m’a donné cette responsabilité, je crois que je vais tout faire pour générer les recettes et, pourquoi pas faire le management pour que nous trouvions d’autres issus afin de faire éclater cet endroit pour que ça puisse être un cadre féerique où il fait beau vivre; un cadre qui peut générer des recettes. On peut également le rendre un petit peu touristique, ce stade.
Selon nos sources, l’ancien gestionnaire du stade serait en justice avec Vodacom suite à un conflit au sujet de la coupole. Qu’en est-il ?
Moi je crois que ce qui est essentiel c’est d’abord la gestion du stade. Toutes les choses connexes ne sont pas importantes. Il s’agit de la publicité des tiers personnes. Nous, nous sommes beaucoup plus dans la gestion du quotidien. Les restes ce sont des accessoires. Moi je ne m’intéresse pas aux accessoires.
Etant vous-même un promoteur culturel, pensez-vous mettre à disposition, des activités culturelles, le stade des Martyrs ?
Bien sûr. Au-delà du sport qui est un domaine qui rassemble, le stade est un cadre qui doit réunir les gens. Et, quand on réunit les gens il y a les culturels, les politiques, etc. Tout le monde se rencontre au stade parce que c’est là qu’il y a de l’amitié, la solidarité, la convivialité. C’est donc cet esprit que nous allons emmener au stade. Nous allons faire de ce stade un lieu culturel et beaucoup plus loin, aussi touristique, historique, surtout parce qu’il faudrait que ce stade s’inscrive aussi dans la lignée des lieux historiques de notre pays.
On constate beaucoup d’incivisme, insécurité et insalubrité dans le stade et ses alentours. Comment pensez-vous remédier à cette situation qui inquiète la population qui fréquente le stade ?
Nous sommes entrain d’étudier les modalités pour bien sécuriser le stade et renforcer la sécurité. Déjà il y a eu un pas. Il y a quelques zones d’ombre qu’il faudra éclairer. Nous nous battons pour qu’il y ait une sécurité totale et c’est après cette sécurisation que nous allons déployer les moyens que vous verrez et ce stade sera transformé.
Et l’insalubrité ?
Il ne faut pas être pressé. Nous venons de prendre la commande il y a à peine quelques jours. Nous allons étudier minutieusement tout. Le stade est vaste avec 80.000 places. On peut arriver même à faire 100.000 places, et ce n’est pas avec peu des moyens qu’on peut le rendre propre régulièrement. Il y a match presque tous les jours. A chaque fois qu’il y aura match, il y aura des gens qui viendront avec des déchets. Vous connaissez la culture de nos compatriotes. Nous n’avons pas encore une culture avancée sur la récupération et le recyclage des déchets. Ce qui fait que même dans la ville de Kinshasa il y a le même problème d’insalubrité. Il faut une nouvelle mentalité et je crois que le chef de l’Etat l’a dit. Nous allons instauré une nouvelle mentalité et le ministre des sports et loisirs, Amos Mbayo Kitenge s’y emploie et nous allons l’accompagner en tant que collaborateurs.
Que va devenir votre émission le rétroviseur de YK ?
Surement je vais prendre congé de Rétroviseur, mais je crois que je serai peut-être l’invité. J’ai passé toute ma vie à la télévision et je ne pense pas abandonner de si tôt. Certes que je ne serai plus présentateur, mais je me ferai invité.
Un message aux supporters des clubs qui fréquentent le stade des Martyrs…
Le message c’est celui de bien protéger ce cadre. Nous allons nous employer à le faire et aussi à les offrir un cadre où il fait beau vivre. Nous allons offrir un cadre, mais il faut bien le respecter. Nous allons également nous employer à le garder propre. Il ne faudrait pas s’y prendre avec d’émotions pour casser, pour faire des désordres… c’est un cadre qui vous appartient et nous allons l’aménager, le rendre assez vivable et conviviale.
GLODY NDAYA
CINARDO KIVUILA