La technologie est en pleine croissance en République Démocratique du Congo. Durant la décennie (2010 à 2020), plusieurs tendances technologiques ont émergé et ont partagé le quotidien de plusieurs rd-congolais. Parmi elles, les réseaux sociaux sont ceux qui ont les plus marqués la population rd-congolaise.
Selon quelques développeurs et acteurs Tech interrogés par notre rédaction Eventsrdc.com, l’internet et les réseaux sociaux sont les tendances qui ont été en haut de l’échelle durant ce temps marqué. Ils expliquent cette montée grâce à la démocratisation des forfaits Internet, malgré la venue hypothétique de la fibre optique qui devrait apporter la baisse du prix de l’accès à internet et une vitesse éclaire par rapport à la connexion par satellite. Ainsi l’accès aux réseaux sociaux est devenu plus efficace pour un nombre important de rd-congolais.
A en croire le rapport 2020 de l’agence internationale We are Social sur l’usage de l’internet et des réseaux sociaux dans le monde, Google, YouTube et Facebook sont les réseaux sociaux les plus visités à travers le monde. En Rd-C, ces sites connaissent également un grand succès.
Après les réseaux sociaux, les moyens de paiement numérique ont également connu une grande poussé durant cette dernière décennie. Il y a quelques années, les transactions en ligne se sont intégré dans les habitudes des rd-congolais. Il existe à ce jour plusieurs plateformes de paiement en ligne qui continuent de tuer à petit feu la messagerie financière. La population rd-congolaise qui déjà se montrait méfiante des banques, a depuis quelques années tourné son regard vers le mobile money.
Certains développeurs interrogés affirment également que le mobile money et le commerce en ligne se présentent comme les deux tendances à forte probabilité de marquer la prochaine décennie (2020 – 2030). C’est vrai qu’avec la pandémie à coronavirus qui sévit à travers le monde en général et la Rd-Congo en particulier, il est envisageable que le business en ligne connaisse une forte croissance dans les prochaines années, si seulement si le cadre ou l’environnement fintech de ce pays continent est rendu favorable par le pouvoir législatif et exécutif.
GLODY NDAYA