Vivre la tenue des élections et l’alternance à la présidence de la république en cette année 2017 est le souhait de plusieurs rd-congolais notamment le jeune rd-congolais Thaddée Junior Ndungidi. Expert technicien aux opérations et membre de la JECI (Jeunes pour des Elections Crédibles et Indépendantes), Ndungidi tient à sensibiliser ses compatriotes présents en République Démocratique du Congo et dans la diaspora sur les questions électorales. Pour mieux mener sa démarche, il s’approche de la Commission Electorale Nationale Indépendante -CENI et du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication -CSAC, les deux institutions d’appui à la démocratie en Rd-C. Il pense que c’est possible que les élections se tiennent selon l’accord du 31 décembre 2016 signé par les politiciens rd-congolais sous la médiation de la CENCO. « Je reste convaincu de la compétence des agents électoraux et des dirigeants de notre machine électorale », a-t-il avancé.
En tant qu’Expert technicien en matière électorale et membre co-fondateurs de JECI, êtes-vous convaincu que le cycle électoral débutera en 2017 et s’achèvera en 2018 ?
Je dirai qu’il est possible que les élections aient lieu avant la fin de cette année. D’autant plus qu’en 2011, le Président pasteur Ngoie Mulunda a pu organiser l’élection présidentielle et législative nationale en moins de dix mois. Lui et son bureau ont été investit le 03 mars 2011 et ont organisé les deux élections, un 28 novembre dans tous les territoires de la RDC.
Il suffira seulement que toutes les parties prenantes mettent une bonne dose de volonté pour que cela se réalise dans les normes. C’est-à-dire que le gouvernement donne les moyens nécessaires à la CENI pour tenir ces échéances.
Même si le changement de certains membres du bureau de la CENI interviendra comme l’exige le dialogue managé par la CENCO, il est possible que ces dernières soient organisées à la période prévue par l’accord du 31 décembre 2016. Je reste convaincu de la compétence des agents électoraux et dirigeants de notre machine électorale.
Quels sont les objectifs poursuivis par JECI ?
La JECI a pour objectif d’accompagner la CENI dans l’organisation des élections crédibles et indépendantes, dans la sensibilisation des jeunes sur les différentes opérations électorales et les pousser à y participer, assurer la médiation entre les jeunes et les parties prenantes à ce processus. J’insiste sur ces deux aspects : crédibles et indépendantes.
Selon nos sources, la jeunesse constitue plus de 70% de la population rd-congolaise, mais elle n’est pas suffisamment informée sur les enjeux électoraux. Avec votre structure, pensez-vous le faire correctement ?
C’est d’ailleurs pour cela que nous avions mis en place la JECI -Jeunes pour des Elections Crédibles et Indépendantes. Nous sommes partis de cette problématique que la jeunesse congolaise souffrait d’une crise de l’information électorale. Je crois qu’avec notre organisation, nous arriverons à la tenir informer de toutes les questions électorales de notre beau pays la République Démocratique du Congo.
Un programme d’activités est en phase de validation. Nous attendons que les choses se normalisent au niveau de la CENI pour que nous démarrions activement. Nous reviendrons auprès de votre média pour le lancement de notre structure. Ça sera un grand événement pour les jeunes, par les jeunes et comme les jeunes.
Où trouvez-vous le financement pour bien fonctionner ?
Comme toute organisation sérieuse et soucieuse d’atteindre ses objectifs, nous possédons d’un cash book. Nous travaillons avec quelques partenaires nationaux et internationaux. Je reste optimiste quant à la réalisation de nos objectifs.
Un mot sur le CSAC et la CENI qui sont vos premiers et principaux partenaires ?
La JECI tient à permettre à ces deux institutions d’atteindre leurs objectifs axés aux jeunes. Nous avons des stratégies et des canaux appropriés pour cette catégorie sociale et majoritaire.
Avec le CSAC, nous veillerons et contribuerons à la qualité des messages que les acteurs politiques et sociaux diffuseront dans les médias et hors-médias.
Avec la CENI, nous l’accompagnerons dans les toutes séquences électorales. De même pour la CIME qui est l’interface de la CENI auprès des églises présentes au pays.
DANY KABANGA