La Rd-Congo est un pays aux grands atouts touristiques. Un potentiel inexhaustible prisé qui se veut contribuer activement à la visibilité et à la diversification de l’économie nationale. Cependant, le secteur reste miné à plusieurs problèmes notamment les tracasseries dans les aéroports et ports du pays.
La promotion du tourisme en Rd-Congo passe par la mise en place des efforts idoines dans tous les niveaux notamment la réhabilitation des infrastructures, la forte mobilisation des recettes, l’assainissement et la sécurité du secteur, la numérisation de différents services et du prélèvement de la redevance touristique, la catégorisation des établissements hôteliers et restaurants etc. Un grand défi à relever, prévenait le ministre sectoriel pour faire du tourisme un véritable pilier de diversification de l’économie nationale.
Même si le tourisme rd-congolais tient à se redynamiser, il est miné cependant à plusieurs problèmes entre autres les taxes aéroportuaires, fiscales, économiques et douanières. En outre, les tracasseries dans les aéroports et ports n’en restent pas moins palpables.
Bannir les tracasseries dans les aéroports et ports
Redynamiser le secteur du tourisme en Rd-Congo passe surtout par le bannissement des tracasseries, administratives qu’elles soient, au niveau des aéroports et ports du pays.
La Rd-Congo demeure l’une des meilleures destinations pour les touristes internationaux. Cependant, les tracasseries au niveau des aéroports et ports sont légion. Pourtant, le pays visité profite d’une aubaine financière grâce à ces voyages.
Plusieurs voyageurs n’ont cessé de dénoncer les tracasseries notamment les frais illégaux déboursés, et de surcroît, les sollicitations par des services « illicites » qui n’ont rien à voir avec la régie des voies aériennes – RVA -. Mais également la présence d’une multitude de bagagistes identifiés et non identifiés qui de diverses manières indisposent les voyageurs dans tous les terminaux. Que dire la douane à travers la direction générale de douanes et assises – DGDA – et de la direction générale de migration ?
L’autorité sectorielle est invité à mettre en place une politique idoine pour lutter contre toutes ces formes de tracasseries vues comme « arnaques » aux yeux de voyageurs et de toutes les personnes qui fréquentent ces différents postes frontoliers.
CHADRACK MPERENG