À une semaine des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, la tension ne monte pas seulement dans les rangs des candidats, mais également chez les Télécoms où un arrêté signé par le Premier Ministre, Bruno Tshibala, depuis le 11 décembre 2018 va énormément faire mal au peuple.
Ce document de quatre pages reprend les différentes motivations du gouvernement rd-congolais sur la hausse des prix des appels téléphoniques et d’Internet partout en République Démocratique du Congo.
En possession de cet arrêté depuis le mardi 11 décembre dernier, les sociétés de télécommunications Africell RDC, Airtel RDC, Orange RDC et Vodacom Congo ne savent pas où commencer. Car, en majorant comme le souhaite le gouvernement, cela ne rencontrera pas les revenus du rd-congolais qui après l’inflation du Franc Congolais s’était efforcé d’acheter 100 unités à 1.700FC et 100 méga à 1.000FC.
S’il faudrait acheter 100 unités à 2.900FC et 100 méga à 1.500FC, cela un coup dur pour cette population pauvre et appelée à voter le 23 décembre 2018. Bruno Tshibala et Emery Okundji poignardent-ils Emmanuel Ramazani Shadary, candidat président de la république de leur plateforme Front Commun pour le Congo au dos ou l’ont-ils signé avec son accord ?
Or, l’on sait très bien qu’à l’heure actuelle, rien qu’un mot peut changer l’électorat en faveur ou en défaveur de n’importe quel candidat.
Selon le récent rapport de l’agence des Nations Unies, -Union Internationale des Télécommunications-, 51% de la population mondiale a accès au téléphone et à l’Internet avec leurs dérivés. À l’horizon 2030, l’UIT souhaite connecter toute la planète et revoir encore à la baisse les prix des sms, des appels téléphoniques et d’Internet. Or, en Rd-Congo, c’est l’effet contraire.
Cette décision pénalisera surtout les médias en ligne, les laboratoires numériques, les élèves et les étudiants qui nuits et jours font des recherches et se transfèrent des documents via Internet.
Si seulement si les Télécoms revoyaient leurs tarifs à la hausse ou appliquaient cet arrêté avant ce vendredi 21 décembre 2018, date de la fin de la campagne électorale, il impactera négativement tous les différents candidats du FCC. Nous parlerons d’un vote sanction.
Ci-bas, l’arrêté interministériel.
DANNY KABANGA