L’installation de la connexion Wi-Fi gratuite du Registre d’appareils mobiles – RAM – dans les universités publiques et sites kinois occasionnerait un apport majeur sur le plan éducatif et scientifique, et facilite l’exploitation de l’humain par l’humain.
Cependant, les travailleurs commis dans des sites de déploiement œuvrent dans des conditions infra humaines. Pourtant, ces derniers ont eu l’obligation d’apprendre aux étudiants et kinois en général, comment se connecter avec le Wi-Fi et les avantages qu’il procure.
Recrutés pour le compte de la société 5C Energy située à l’immeuble Tilapia en face de Pullman Grand Hôtel à Kinshasa Gombe, ces travailleurs étaient surpris de ne pas suivre la formation prévue à cet endroit. Ils étaient gérés à la réception, au rez-de-chaussée et ils étaient conduits le même jour à l’université de Kinshasa où une formation rapide leur a été donnée par les agents de l’autorité de régulation des postes et télécommunications au Congo – ARPTC -.
Conditions de travail déplorables, salaires médiocres (100$ pour un Target d’activation de 50 étudiants par jour), ces travailleurs sans contrat alors qu’ils travaillent pour l’État rd-congolais sont au bout du rouleau selon le témoignage de l’un d’eux qui a requis l’anonymat.
Une situation de travail difficile qui a poussé certains d’entr’eux à abandonner. Qui roule ces temporaires en danger ?
Wi-Fi RAM, des étudiants satisfaits, mais quelques difficultés
En vue de matérialiser le programme du gouvernement, le ministère des PTNTIC et l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications ont procédé depuis le jeudi 6 mai 2021 au lancement de la connexion Wi-Fi gratuite du RAM dans différents sites universitaires de Kinshasa entre autres, l’université de Kinshasa et l’université pédagogique nationale.
Une satisfaction pour les étudiants de ces différentes institutions de l’enseignement. Une aubaine pour eux notamment dans la recherche scientifique.
Cependant, plusieurs petits bobos se posent et ne sont pas moindres. D’abord, la vitesse de la connexion qui est à moins d’un méga bits et qui de surcroît dérange. En plus le nombre des mégas mis à leur disposition s’avère minime (3 heures par jour).
Comme les journaliers, les étudiants ne se connectent que pendant trois heures par jour faute du nombre minime de la connexion qui est mise à leur disposition. Pour avoir la bonne connexion, à l’Unikin, par exemple, il faut aller vers les antennes de DRH, une ancienne société partenaire à cette institution universitaire et qui fournissait également le Wi-Fi aux étudiants vers la première décennie des années 2000. La même source nous renseigne que les antennes installées par l’ARPTC et le ministère des PTNTIC ne sont pas efficaces et cochonnent les étudiants et autres personnes n’ayant pas la très bonne information.
Un bémol qui devra permettre aux autorités compétentes de résoudre ces problèmes et permettre aux étudiants de bénéficier de manière optimale à cette connexion Wi-Fi gratuite de la taxe RAM. RAM lorsque la population s’achète la connexion internet publique via une taxe.
Toutes les sommes récoltées servent-ils à ce déploiement ? L’inspection générale des finances peut-elle auditer toutes les structures concernées par cette affaire ?
DANNY KABANGA