Le ministre Augustin Kibasa Maliba en a encore pour cinq longues années en tête des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Cette fois-ci, il aura également à sa charge le numérique du pays durant le 2e quinquennat du Président Félix Antoine Tshisekedi, remplaçant ainsi Cashmir Eberand qui ne figure pas dans le gouvernement Suminwa.
Cette reconduction annoncée entre la nuit du 29 au 30 mai 2024, par la porte-parole de la présidence Tina Salama, n’est pas accueillie avec enthousiasme par certains acteurs du secteur et une grande partie de la population.
Entre morosité et passivité dans certains domaines, le premier mandat d’Augustin Kibasa à la tête des PTNTIC n’a pas été convaincant. Pour d’aucuns de ce secteur, durant les cinq dernières années, ce ministère a été marqué notamment par un manque de dynamisme dans des domaines clés tels que la réglementation des entreprises des télécoms, la régulation des tarifs des services des télécoms, la fracture numérique, etc. La taxe RAM, impopulaire, reste également associée à son bilan.
Cependant, d’autres acteurs du secteur soulignent quelques avancées positives qui ont sans nul doute motivé sa reconduction. Il y a entre autres le taux de pénétration à l’internet : sous Kibasa, le pays a connu une croissance significative. Il y a également la réforme du secteur postal et la lutte contre la cybercriminalité.
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GLODY NDAYA