Y’en a marre de ressasser ! Les artistes rd-congolais ne se sont plus produits sur le sol européen depuis plus de 10 ans. La situation a amèrement, au fil des années, pris une autre tournure alors que Kinshasa a longtemps brillé par son silence. Cet embargo contre les artistes rd-congolais imposé par les différents groupes des combattants radicaux sans leadership concret a commencé à agacer aussi bien les culturels que les politiques.
Le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya a, après entretien avec quelques-uns, annoncé au cours d’un briefing, il y a quelques mois, un dialogue en vue entre Kinshasa et les groupes des combattants radicaux, Paris et Bruxelles. D’aucuns qui semblaient sceptiques quant à l’issue favorable de ces discussions, ne cessaient de déplorer le statu quo. Un interminable casse-tête qui aura été préjudiciable pour la culture rd-congolaise pendant que le Chef de l’État rd-congolais Félix Tshisekedi, avait mis l’accent sur la culture lors de son mandat à la tête de l’Union africaine.
Face à cette situation, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Catherine Kathungu Furaha a été invitée le lundi 11 avril 2022 au Sénat rd-congolais suite à une question orale avec débat lui adressée par le sénateur rd-congolais Denis Kambayi. Proposant des solutions idoines pour voir la lumière au bout du tunnel, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a annoncé la poursuite des discussions avec notamment Paris et Bruxelles. Rassurant de la volonté du gouvernement rd-congolais qui veut faire du rayonnement de sa culture son cheval de bataille, Catherine Furaha a confirmé que des efforts sont consentis pour sortir de ce pétrin.
Par ailleurs, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a évoqué, dans son intervention, le relâchement des autorités européennes. « Actuellement, il s’observe un relâchement dans l’application de telles mesures. S’en prendre à la culture doit continuer à être sanctionné et des personnes qui s’en rendent coupables doivent être tenues pour pénalement responsables des dommages », a-t-elle fustigé.
Après l’exposé convaincant mené avec brio de Catherine Furaha, les sénateurs ont, dans leurs observations, félicité la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines et ont évoqué la nécessité de promouvoir la culture surtout après la sacralisation de la rumba par l’UNESCO.
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CHADRACK MPERENG