Linda Katoka, accro au net donne des recommandations pour s’éloigner des sextapes. La sextape étant une nouvelle forme de communication pour dénoncer les abus. La femme étant la principale victime de cette dépravation des mœurs punissable par la loi congolaise, Linda Katoka passionnée du net dit non à cette pratique et appelle à la vigilance réciproque pour préserver les bonnes mœurs.
Les jeunes en intimité, devant l’un ou l’autre selon le sexe, doivent éviter de se filmer ou de se photographier au risque de voir son image postée sur le net à son insu. Consommation avec modération, telle est le parchemin des nouveaux amoureux selon Linda.
La sextape qui n’est autre qu’une image photo ou vidéo érotique ou pornographique amateur destinée à un visionnage privé, prend autre finalité à nos jours. Autrefois, enregistrée pour des fins personnelles, aujourd’hui elle a autres missions, notamment celle de dénoncer. La passionnée du net déclare que parmi les enjeux de ces posts sur les réseaux sociaux, c’est dénoncer les abus des certaines personnes pour aider la population à se démarquer. Internaute chevronnée, Linda Katoka a révélé que même si cela reste vrai, mais la vraie raison c’est pour nuire et se faire de l’argent selon le nombre des vues sur chaque image postée. Il renchérit que si ce n’était pas pour nuire, le diffuseur ne le posterait pas et irait plutôt à la rencontre de l’inculpé.
Les réseaux sociaux en sont les principaux canaux utilisés pour atteindre toutes les couches de la population internaute, voire celles disséminés à travers la diaspora. Parmi les personnes ciblées de diffuseurs, ce sont les célébrités politiques, culturelles, et autres, au regard de leur notoriété. Une sextape d’un inconnu est moins important que celle d’une vedette. Plus la personne est connue, plus la sextape attire, selon Linda qui est sur le net à tout moment. Dans l’actif des célébrités rd-congolaises déjà victimes, la liste n’est pas exhaustive. Parmi elles, l’actuel gouverneur de la province du Kongo Central -Atou Matubwana, le pasteur-chantre Moïse Mbiye, les chanteurs Mike Kalambay, Michel Bakenda et Héritier Watanabe. Hormis la relation amoureuse, certains malins sont désormais à la quête des sextapes avec des caméras cachés pour les mêmes fins, afin de mettre la pression sur les personnes figurantes sur les images pour les rançonner. Une fois que ces personnes refusent de payer, les images sont postées et la société s’éclate. Linda Katoka signale que les consommateurs et les cibles des sextapes sont pour la plupart des jeunes, surtout ceux accros des réseaux sociaux mais tout le monde peut en être victime s’il est exposé.
FIDELE KASOLE (CP)