En 2017, Héritier Watanabe aura été l’un des artistes rd-congolais les plus prolifiques en termes de production scénique. Jusqu’au 24 décembre 2017, Monsieur le chanteur, en une année seulement de carrière solo partant de la sortie de son premier opus, « Retirada. Carrière d’honneur », a totalisé 37 productions.
En plus des productions, B.M, titre de la chanson phare de Retirada, a raflé le prix de meilleure chanson de l’année aux Hapa awards. L’artiste a aussi été nominé dans 4 awards, notamment Hapa awards (Etats unis), Afrima award (Etats unis), Kora Award et Wana corp dont les résultats ne sont pas encore publiés. Un départ rassurant 2017, Héritier Watanabe l’a commencé avec deux concerts chez les Boyomais à Kisangani. Il s’est produit le 6 et le 7 janvier respectivement à la Salle Hawaï et au Palm Beach. Un mois après, il a encore enchaîné avec deux productions à Kinshasa. La première au somptueux hôtel Béatrice, le 10 février. La seconde, livrée deux jours plus tard, a eu lieu à Ruben Hôtel. Le 5 mars Watanabe et sa team ont enflammé Maïsha Parc avant de traverser le majestueux fleuve Congo pour célébrer la Journée internationale de la femme avec les mamans Brazzavilloise à l’Olympique hôtel.
Par la suite, l’ancien protégé de Werrason s’est envolé pour Lille où il a livré un concert à Roubaix le 10 mars. A son retour à Kinshasa, l’homme de Retirada, profitant du mois de mars dédié à la femme, a fêté avec les mamans du ministère du Budget au rythme de B.M. Infatigable, l’artiste a monté sur deux scènes différentes en la même date du 25 mars. Il a commencé cette journée par un bal populaire au rond-point des Huileries avant de se rendre au Roméo golf pour un concert privé.
Honneur à l’Angola
Le 16 avril, le natif de Kintambo a mis du feu à Simon’s plaza. Le mois de mai est offert aux Angolais qui, depuis la sortie de Retirada, n’ont pas encore vibré au rythme du premier disc de Watanabe. Il a inauguré sa tournée angolaise le 5 mai à la Ciné Atlantico puis s’est produit le 7 du même mois au terrain Palanca. Les 14 et 16 mai, c’est au tour de Mabor d’accueillir Moto na tembe. Nzagi a été la dernière étape de cette tournée angolaise avec un concert époustouflant de la team Wata le 21 mai. Rentré à Kinshasa, Watanabe n’y est resté que le temps de livrer un concert au complexe Muana Nteba le 4 juin pour après prendre la direction de l’Hexagone. Monsieur le chanteur s’y est produit en show case le 9 juin à Amazon club d’Orléans et le 10 juin au Club 25 de Nantes. Sa prochaine scène a été érigée au Shark Club de Kinshasa qui, le 18 juin, a dansé au son de la musique intelligente de la Pulga.
Olympia, rendez-vous manqué
Le 30 juin, le Kwilu bar en a eu pour son compte. Puis, une petite pause est marquée afin de concentrer les énergies en prévision de ce qui aurait pu être l’événement de l’année. Le concert à l’Olympia de Paris, prévu le 15 juillet. Bien que tous les ingrédients ont été réunis pour permettre à Héritier Watanabe et ses poulains d’égayer le public parisien, privé de la bonne musique par les Combattants depuis plusieurs années, un communiqué du préfet de police de Paris a annulé le concert à quelques trois heures avant son démarrage. Déception dans la team Wata qui, sans le vouloir, a perdu le combat face aux Combattant qui menaçaient de semer du désordre au cas où le préfet de police n’annulait pas ce spectacle. Bien qu’abattu, Héritier Watanabe, coriace, a repris son chemin et s’est produit le 22 juillet au Palm beach de Kinshasa. Il a ensuite traversé les frontières de la capitale rd-congolaise pour se retrouver à Matadi. Au chef-lieu de la province de Kongo central, l’artiste a signé une production à Novelas le 29 juillet. Aussitôt rentré à Kinshasa, l’ancien protégé de Werrason s’est livré en spectacle le 30 juillet, au Grand Baobab et le 31 juillet, à Ruben Hôtel.
2018, année d’espoir pour Watanabe
Au mois d’août, 4 concerts ont été donnés par la bande à Héritier Wata. Le premier Chez Sylvia (le 11), le deuxième à l’hôtel Pyramide (le 12), le troisième au Grand baobab (le 19) et le quatrième au Millenium.
Le mois d’octobre n’a pas été fameux avec à la clé un seul concert livré à Extrême Macampagne. Le spectacle programmé pour le 27 juillet à Johannesburg a été reporté sine die. Après un moment de repos, Héritier Wata, ragaillardi, est allé à l’assaut du parking du Grand Hôtel de Kinshasa le 9 décembre. 24 heures plus tard, la Pulga a laissé ses empreintes à Fire avant de donner un concert privé à l’hôtel Béatrice. Pour célébrer la Noël, Moto na tembe a été en production le 23 décembre chez Bi-Léonnie puis le 24 à Freebox.
A l’approche de la fin de l’année 2017, Héritier Watanabe voit 2018 comme une année d’espoir et croit en l’élargissement des zones de production.
LAURENT OMBA