Qui a dit qu’un tenancier de night-club ne pas être une stars ? Poser la question, c’est déjà y répondre… Richard Kabala en est justement le prototype même. Non seulement, il est connu de tous les noctambules, mais très populaire dans la ville. À ce titre, tous les musiciens lui font des clins d’œil.
C’est en 2000 qu’il démarre sa carrière d’opérateur de divertissements à la boîte du Grand Hôtel Kinshasa, L’atmosphère. Si le savoir est une arme, alors il faut être armé. Et Richard Kabala en a fait son leitmotiv. Liant l’utile à l’agréable, il travaillait de nuit car, le matin il allait au cours à l’Unikin. C’est à la même année que je fais sa connaissance.
Contrairement à ses autres collègues qui donnent du plaisir et du bonheur aux night-clubbers, lui avait quelque chose d’autre, je veux dire un plus. Du charme et un parler qui sied bien. Il me dira un jour qu’après ses études primaires et secondaire aux Loupiots, il est allé à Louvain-la-Neuve pour finir à l’Unikin (ex. Louvanium). C’est donc une tête bien faite ! Après « L’atmosphère », il va faire le tour des boîtes avant d’acquérir en 2009 sa propre structure, « Le Klubb » qui vient de mettre la clé sous la paillasson fin mars 2018. Pour l’heure, il est devenu consultant auprès de plusieurs entreprises entre autre chez « Carré Club Kinshasa », situé sur l’avenue du Flambeau au quartier Bon Marché, à Kinshasa. De son travail de nuit, il me confie un jour que ça a du bon car, c’est la nuit que se déroule la vraie vie. C’est la nuit que tout le monde se dévoile.
A ma question de savoir ce qu’il compte faire dans les jours à venir ? Tout de go, il fait part de ses ambitions : « D’abord devenir député national et ensuite gouverneur et là dessus, je suis sérieux ». Il est de ceux qui pensent que le meilleur n’est pas à venir, il ne viendra pas à vous. C’est un objectif, c’est pourquoi, il faut aller le chercher… Un principe de vie qu’il a intégré dans son existence.
Flash back… Richard a vu le jour à Kinshasa le 11 décembre 1971. Marié, il est père de 3 enfants. Il a fait ses études primaires et secondaires aux Loupiots. Il a été lauréat de sa promotion aux examens d’État à la section commerciale.
JEAN-PIERRE EALE IKABE