La sacralisation de la rumba par l’Unesco a été célébrée non seulement par les musiciens mais aussi les politiques, les sportifs, bref tous les acteurs que cette musique historique a bercé inlassablement.
Son épopée et ses prouesses monumentales lui ont permis de traverser les frontières et d’être vénérée par de milliers d’adeptes. Artiste ivoirien et taulier du groupe mythique Magic System, Salif Traoré dit A’Salfo a salué l’inscription de la rumba rd-congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO qui est une fierté pour toute l’Afrique.
« L’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, depuis hier, est la consécration d’une musique intergénérationnelle qui a su donner à l’Afrique toute la quintessence des sonorités venues des bords du fleuve Congo. Cette reconnaissance ne peut être seulement une fierté pour les 2 Républiques du Congo, mais plutôt pour l’Afrique toute entière », écrit-il sur ses pages sociales.
A’Salfo a pour l’occasion pensé à l’une des icônes de la rumba, Papa Wemba et d’autres valeureux pionniers qui ont, renchérit-il, œuvré pour le positionnement de ce rythme.
Notons que la rumba rejoint d’autres musiques et danses telles que le reggae, le tango et le bachata au patrimoine immatériel de l’humanité.
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CHADRACK MPERENG
