Sauvegarde des données informatiques : Les bonnes pratiques pour une protection et une continuité numérique

Face à l’essor du tout numérique, la question de la sauvegarde des données informatiques ne peut être esquivée. Entre le fait de prévenir la perte des données, de garantir la continuité contre les attaques des logiciels malveillants et les erreurs humaines, la sauvegarde des données s’avère être une nécessité.

Les données informatiques peuvent être perdues en raison de divers facteurs tels que les pannes matérielles, les erreurs humaines, les attaques des logiciels malveillants ou encore les catastrophes naturelles. D’où la nécessité d’effectuer une sauvegarde régulière des données permettant de les protéger contre de potentielles pertes.

Cependant, cette aptitude d’une importance cruciale dans le monde numérique d’aujourd’hui, nécessite quelques bonnes pratiques pour mieux s’y prendre. Interrogé à ce sujet, Junior Ngangeli, acteur technologique, relève un certain nombre de stratégies à mettre en place pour assurer une meilleure sauvegarde des données informatiques.

À l’en croire, il est important d’adopter un type de sauvegarde et choisir l’endroit où le stocker. « Avec cette stratégie, c’est choisir de faire soit une sauvegarde incrementale ou totale. Mais selon une certaine fréquence. Cela peut être chaque heure, chaque deux heures ou chaque jour à minuit. Tout dépend d’une personne à une autre. Je le stocke dans un serveur qui se trouve dans un certain pays », a-t-il dit.

Et de rajouter : « On peut avoir le stockage plusieurs niveaux parce que l’informatique en a plusieurs. La sauvegarde peut ainsi se faire au niveau de la base des données, des serveurs et ainsi de suite. Le plus important est aussi d’automatiser le processus pour éviter que cela soit fait manuellement sinon, il y aurait un risque de diminuer son efficacité. »

 

Selon cet expert en la matière, pour des raisons de sécurité, il est judicieux de chiffrer la sauvegarde. Une manière dit-il, de restreindre son accès à tout le monde. « Après cela, il faut être sûr que ce qui est sauvegardé est restaurable, donc il faut faire régulièrement le test de restauration pour voir s’il y a possibilité d’y revenir », poursuit-il.

Pour Junior Ngangeli, il est important pour des entreprises et des particuliers, d’interrioriser ces pratiques et d’être disciplinés dans leur application.

GLODY NDAYA