La trentaine révolue, Omar Sambu Ponji est le patron d’AMC Groupe, agence conseil en communication créée depuis 2008. Dans un entretien avec Eventsrdc.com, ce Rd-Congolais, dont les affaires se passent entre les deux capitales les plus rapprochées, Kinshasa et Brazzaville, évoque les particularités qui permettent à son AMC de se distinguer des autres agences dans le secteur de la communication et marketing. Entretien.
C’est quoi « AMC Groupe » ?
AMC Groupe est une agence conseil en communication créée depuis 2008. Nous travaillons dans la communication et le marketing. Nous travaillons aussi dans le management artistique, le consulting des nights clubs et lounges bars, la motivation et le coaching moral, l’animation des événements.
Votre agence s’impose de plus en plus sur le marché et collabore avec de nombreuses entreprises. Qu’avez-vous de si particulier ?
Notre caractérisés par des éléments qui font notre particularité, notamment la sérénité, la rapidité, le professionnalisme, la créativité. Notre expérience joue aussi un grand rôle.
Des médias rd-congolais manquent des publicités et des émissions pouvant les rapprocher des annonceurs et des téléspectateurs. Avez-vous des solutions pour les booster ?
Bien sûr. Nous avons toujours plusieurs solutions qui se définissent en propositions pouvant les booster, mais… Nous avons une branche consulting média. C’est là que nous avions des idées nouvelles et adaptées à notre marché. Nous ne cessons de les approcher, malheureusement, le plus grand problème dans nos médias, est le manque de volonté.
Lesquels de vos événements ont marqué les esprits des Kinois et Brazzavillois ?
Les peuples de deux rives du majestueux fleuve Congo savent que nous sommes dans le consulting des nights club et lounges bars avec des grandes soirées à thèmes et originales. Depuis 2009 jusqu’à ce jour, nous ne pouvons pas parler des soirées à Kinshasa et à Brazzaville sans citer «Tia Mayele». Elle a une grande histoire, car elle exportait l’ambiance kinoise à Pointe Noire. Elle connecte également Kinshasa et Brazzaville.
Pourquoi Omar Sambu et son agence ne sont présents qu’en Rd-Congo et au Congo-Brazzaville ?
Depuis 2008, en parlant de notre existence, nous avons toujours eu une vision panafricaine partant de deux Congo d’abord. Voilà pourquoi, nous sommes très présents dans les deux Congo. Nos archives, nos démonstrations, notre cahier de charge, notre expérience, nos talents… sont les arguments pour conquérir l’Afrique.
Qu’avez-vous prévu pour 2019 ?
Je souhaite avoir une grande visibilité dans les événements à Kinshasa et à Brazzaville. Je souhaite organiser des ateliers, des séminaires et des conférences dans les deux Congo. Je ferai également le management et l’animation des grands événements toujours dans ces deux pays. Avec un bon cahier des charges, je serai présent dans les télés et radios de nos deux Congo. Au fil du temps, je dévoilerai les autres projets.
Avec tout ce que vous avez comme connaissance, ne pensez-vous pas animer des conférences ou coacher des jeunes en marketing ou en communication ?
Oui. Dans notre plan annuel 2019, il est exactement prévu que j’anime des conférences et que je coache en management et marketing les jeunes de deux Congo. Je commencerai par Kinshasa, Brazzaville et enfin, les provinces de nos deux pays. Pour cette année, nous visons le renforcement de la classe moyenne avec les jeunes diplômés en marketing et en communication.
Quel message adressez-vous à vos collègues responsables d’agences en marketing et en communication, mais aussi aux journalistes rd-congolais pour que les affaires profitent à tous ?
Je préfère commencer par les journalistes, car ils sont en contact direct avec les consommateurs des informations: la population.
Ils doivent renforcer sûrement leurs idées, au lieu d’être moins efficaces dans les médias de notre Rd-Congo. Plusieurs n’arrivent pas à comprendre qu’avec de bonnes thématiques, ils peuvent gagner de l’argent. Ils peuvent intelligemment monnayer leurs espaces.
Malheureusement, la plupart de nos collègues journalistes prouvent leurs limites et surtout, ceux qui se penchent dans la politique sans idéologie ni vision.
À mes collègues responsables d’agences, évitons premièrement l’esprit qui règne chez les musiciens. Le monde de la communication à Kinshasa n’est pas le clan Wenge où les uns cherchent à étouffer les autres.
Cherchons plutôt à solliciter l’apport et les atouts des autres pour que nous soyons tous gagnants. Cela ne demande pas trop. Évitons aussi la monotonie ou les mêmes personnes (mêmes visages) dans les différentes publicités de nos clients. Sollicitons d’autres jeunes capables d’apporter du nouveau dans nos marchés et capables de convaincre nos cibles.
Bref, soyons sérieux, créatifs et rapides dans l’exécution de nos taches pour satisfaire nos clients.
CINARDO KIVUILA