Shully Samir : « Mokonzi est la marque de tout le monde »

Jeune entrepreneur rd-congolais de la vingtaine, Shully Samir est très ambitieux. Il tient à modifier positivement les habitudes culturelles des jeunes rd-congolais qui constituent une couche très importante en République Démocratique du Congo. C’est lui, le propriétaire du projet Yoka Ndulé et co-propriétaire de la marque Mokonzi. « Je n’ai rien de différent des autres humains, je suis un homme comme tout le monde, j’aime tout le monde, j’aime le monde et j’aimerai que ma vision du monde soit la même pour tous. Comme je l’ai dit, je suis un homme comme tout le monde, j’ai des rêves et des ambitions comme tout le monde », a dit Shully Samir.

Que vise la marque Mokonzi ?

La marque Mokonzi vise à être une marque de référence au Congo Démocratique. Bien qu’il y en a beaucoup, mais nous avons une vision plus grande et plus étendue. La marque a été soutenue par des grands tels que Gradur, Baki Rs, Axel Witsel, Chancel Mbemba et Neeskens Kebano.

 

Où pouvons-nous acheter Mokonzi ?

Nous n’avons pas encore des points de vente. Mais par le biais de nos pages, vous pouvez commander et être servi à domicile.

 

Actuellement, les marques congolaises procèdent à des ventes privées, mais Mokonzi ne l’est fait pas. Quel mécanisme utilisez-vous pour toucher une max de population ?

Je pense que sur ce point, Mokonzi a gagné la confiance de ses clients et du peuple. Notre mécanisme est très simple. Il faut être actif et savoir attirer du monde.

 

Quelle tranche d’âge, ciblez-vous ?

C’est une marque pour tous. Si nous nous limitons à une tranche d’âge, cela pourra diminuer l’envergure que Mokonzi possède.

Combien d’exemplaires aviez-vous déjà vendu ?

Sur ce point, je préfère me taire. Rassurez vous que nous vendions.

 

Mokonzi compte déjà combien d’années depuis son lancement ?

Elle existe depuis septembre 2014, mais la première production est sortie en mars 2015.

Le logo de la ligne vestimentaire « Mokonzi ». Ph.Dr.Tiers

Vous vivez en dehors de la RDC, mais votre marque se commercialise à Kinshasa. Comment êtes-vous structuré administrativement et commercialement ?

Comme je l’ai dit, je suis co-propriétaire de la marque. Le fait que je sois hors de mon pays ne dérange pas notre administration. L’équipe est là à Kinshasa. Nous avons des représentants dans certains pays tels que le Brésil, la Belgique, l’Angleterre, les États-Unis d’Amérique et la Chine.

 

Selon nos sources, vous êtes dans l’organisation du concert du rappeur français Fababy à Kinshasa. Votre ligne vestimentaire est aussi dans la production musicale ?

Nous ne laissons pas les vêtements pour la production, mais Mokonzi a également une partie événementielle. Ce qui explique la production de Fababy à Kinshasa.

 

Hormis, le concert de Fababy. Quelles sont vos réalisations en événementiel ?

Dans le passé, nous avons coopéré avec le Salon des jeunes entrepreneurs. Un événement qui a beaucoup propulsé la marque. Nous avons aussi participé au concert de Bana C4 à Kinshasa. En dehors de tout cela, la marque a également participé aux événements scolaires et universitaires. Nous avons eu à organiser des soirées pour la marque et travailler avec des jeunes talents dans la musique.

 

Pour les réalisations futures, je préfère vous laisser dans le suspense. Car, le meilleur est à venir ! Nous ne faisons qu’ajouter des ingrédients pour un goût qui ne sera que justifier par le goûté.

 

Quelles sont vos motivations premières dans ce monde d’entrepreneur ?

Sachant que le marché congolais n’est pas facile à conquérir. Ma première motivation est l’amour que j’ai envers mon pays. Je suis dans le point de dire que la RDC est développée. Je veux être le pionnier dans le monde technologique dans notre pays. Je sais que cela prendra du temps. C’est clair, mais avec le travail, le courage et la détermination, j’y arriverai. J’y crois !

 

Un message aux jeunes ?

Construisons un futur qui sera marqué, marquons l’histoire car c’est nous les responsables de demain.

CK